Licencié de l’Olympique Lyonnais au mois de décembre, Hubert Fournier est sorti de son silence. Il expliqué comment il a vécu la lente descente aux enfers de son équipe.
Muet depuis son licenciement de l’Olympique Lyonnais au mois de décembre dernier, Hubert Fournier s’est confié devant les caméras de l’émission J+1 sur Canal + sur ces derniers mois passés à la tête des Gones. Sans rancoeur, l’ancien technicien de Reims a expliqué comment il avait vécu la lente descente aux enfers de son équipe. La chute est venue suite au match perdu contre La Gantoise chez nous, derrière je n’ai pas su redonner une dynamique à l’équipe. La blessure de Nabil a été une cassure, a assuré Fournier, qui pense qu’il avait encore l’oreille d’une partie du vestiaire : Je ne pense pas que la majorité des joueurs ne m’écoutait plus, il doit y en avoir certains. L’intégration des nouveaux qui sont arrivés n’a pas été simple. Les fautes étaient communes entre ceux qui étaient là, les cadres, et les autres.
Sur les transferts réalisés au cours de l’été dernier, Fournier admet que ce n’était pas forcément lui qui avait choisi les joueurs : Jean-Michel Aulas est très impliqué dans le recrutement. C’était possible que je mette mon véto. De toute façon j’étais solidaire du recrutement. Mapou Yanga-Mbiwa, on ne l’avait pas observé dans un premier temps. On avait d’autres profils. Nkoulou par exemple. Mais à deux jours de la fin du mercato, ce dossier traînait en longueur et nous avons dû prendre une décision.
Seul regret du technicien français : sa gestion du cas Alexandre Lacazette. En difficulté en début de saison, le meilleur buteur de la saison dernière avait été critiqué devant les médias par son coach de l’époque. Peut-être qu’il a mal vécu le traitement. J’aurais sans doute dû l’accompagner, faire différemment dans le traitement à la presse, ça l’a fragilisé. Je n’ai pas eu conscience de l’avoir exposé particulièrement, a-t-il reconnu.