Le Paris Saint-Germain connaît déjà les sanctions prises à son encontre dans le cadre du fair-play financier. Si l’UEFA ne dévoilera officiellement les sanctions qu’à la fin de la semaine, le club de la capitale a négocié avec l’instance dirigeante du football européen pour se laisser une marge de manoeuvre.
LUEFA ne communiquera quen fin de semaine les sanctions prises à lencontre du Paris Saint-Germain, et des autres clubs concernés, dans le cadre de la mise en place du fair-play financier. Des sanctions que le club de la capitale connaîtraient déjà selon les informations de LEquipe puisquelles ont fait lobjet dun moratoire avec linstance dirigeante du football européen, pour que son dossier ne soit pas transmis à la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC). Si ça avait été le cas, le PSG naurait pas eu son mot à dire, si ce nest attaquer la décision de lICFC devant le TAS (Tribunal arbitral du sport).
Les dirigeants parisiens ont donc décidé de ne pas aller jusque-là, pour limiter les dégâts. Sans surprise, lICFC na pas été vraiment convaincue par le contrat de sponsoring passé avec QTA, loffice du tourisme qatarien, et qui apporte chaque année 200 millions deuros au PSG. LUEFA a décidé de le réévaluer à 100 millions deuros, ce qui met évidemment Paris dans le rouge. Le champion de France en titre nest en effet plus en mesure de respecter les 45 millions de déficit instauré par lUEFA.
Le PSG va donc voir sa masse salariale encadrée. Cette dernière, la plus élevée dEurope (240 millions deuros) ne pourra pas augmenter. Deuxième contrainte, Paris ne pourra recruter quun seul joueur à hauteur de 60 millions deuros, et pas deux à 30 millions ou trois à 20 millions. Il faudra aussi vendre avant dacheter. Au niveau de la Ligue des champions, le PSG ne pourra inscrire que 21 joueurs au lieu de 25. Lorsque lon sait quil faut inscrire au minimum 8 joueurs formés localement, cela signifie que seulement 13 stars pourront faire à chaque fois partie du groupe. Enfin, le club de la capitale devra régler une amende de 60 millions deuros, étalée sur trois ans. Des sanctions qui devraient forcer Paris à réduire son train de vie, mais qui pourrait lui permettre de jouer encore un rôle important sur la scène européenne.