Pas de vainqueur entre le PSG et l’AS Monaco (1-1) lors de la 9e journée de Ligue 1. Une fois de plus, les Parisiens ont mené au score. Mais une fois de plus, ils se sont fait rejoindre en fin de rencontre.
Cela devient une manie. Une fois de plus, le Paris Saint-Germain n’est pas parvenu à conserver son avantage d’un but. Contre Monaco (1-1), les Parisiens ont craqué en fin de match et perdent deux précieux points. Car désormais, le PSG compte 7 points de retard sur l’Olympique de Marseille. Rien de rédhibitoire à ce stade de la saison, mais au rythme où avancent les Phocéens, qui ne risquent pas d’avoir un coup de pompe physique durant la saison car ne jouent pas la Coupe d’Europe, Laurent Blanc peut commencer à être inquiet. De son côté, l’ASM peut se féliciter de ce bon point pris au Parc des Princes, même si elle reste pour l’instant dans la deuxième partie de tableau, au 13e rang.
Car les Monégasques ont largement mérité le point du match nul. Avant l’égalisation en fin de match de Marital (1-1, 93e) qui profitait d’un ballon mal repoussé par la défense parisienne pour tromper Sirigu de près, les joueurs du club de la Principauté s’étaient procurés les situations les plus chaudes. D’abord par Ferreira-Carrasco qui obligeait Sirigu à sortir le grand jeu pour détourner le ballon sur sa barre transversale (44e), puis par Layvin Kurzawa. L’international espoirs français, seul devant les buts vides du PSG, voyait son tir détourné au dernier moment par un retour improbable de Van der Wiel (61e).
Laurent Blanc va devoir répondre aux critiques
Côté parisien, l’intensité mis durant la rencontre face à Barcelone mardi dernier a semblé bien loin. Il est vrai que si Cavani, encore en grande difficulté offensivement dimanche soir, n’avait pas enlevé le ballon de la tête de Matuidi (37e), le PSG aurait pu ouvrir la marque. Mis à part cela, Subasic n’a pas eu s’employer, si ce n’est pour aller chercher le ballon au fond de ses filets après l’ouverture du score de Lucas (1-0, 71e). Sur le coup, la colère de Raggi envers Fabinho, qui a laissé son compatriote totalement seul au deuxième poteau sur le centre de Bahebeck était totalement justifié. Tout comme la joie de Lucas, déjà auteur de 2 buts depuis le début de saison.
Désormais, Laurent Blanc va encore devoir répondre aux nombreuses critiques qui ne manqueront pas de s’abattre sur le manque d’allant de son équipe. L’ancien sélectionneur des Bleus aurait surement aimé pouvoir profiter tranquillement de la trêve internationale pour pouvoir se ressourcer. Ce ne sera surement pas le cas.
Benjamin Feurgard