Benoît Cheyrou est toujours écarté du groupe professionnel à l’OM. Le milieu de terrain paye son refus de prolonger avec une baisse de salaire. Quitte à ce que le club soit hors-la-loi dès vendredi.
Le loft n’est pas tout à fait vide à l’Olympique de Marseille. Mais il n’y a plus qu’un seul occupant. Comme le révèle la Provence, Benoît Cheyrou s’est vu signifier que sa mise à l’écart se poursuivait. Le milieu de terrain, écarté durant le mercato au même titre que Morgan Amalfitano, Rod Fanni ou Foued Kadir, avait pourtant réintégré le groupe pour l’entraînement de mardi. Avant d’apprendre de la part de Philippe Pérez, le directeur général de l’OM, qu’il devrait s’entraîner avec l’effectif de CFA2 mercredi.
En l’absence du président Vincent Labrune, en vacances, Cheyrou paye son refus de prolonger aux conditions proposées par le club : un nouveau contrat jusqu’en 2016 (contre 2015 actuellement) avec une baisse de salaire de l’ordre de 100 000€ par mois. Pas de quoi emballer le milieu de terrain, joueur le plus ancien de l’effectif phocéen, au club depuis 20007 (comme Steve Mandanda) et qui compte parmi les 10 joueurs ayant le plus joué sous le maillot olympien avec ses 306 apparitions. Désormais la question reste en suspens quant au rôle de Benoît Cheyrou au sein du projet sportif pour la saison en cours, a expliqué une source proche de l’OM à la Provence. Une décision devrait être prise à ce sujet d’ici une quinzaine de jours.
Sauf que d’ici une quinzaine de jours, le club sera hors-la-loi depuis bien longtemps. L’article 507.2.2 de la charte du football professionnel 2014-15 stipule en effet que les clubs doivent permettre aux joueurs sous contrat professionnel de participer aux entraînements collectifs du 5 septembre au 30 juin et que dans l’hypothèse où un second groupe d’entraînement serait constitué, il doit être composé d’un minimum de 10 joueurs sous contrat professionnel, élite ou stagiaire. Une mise à l’écart qui doit s’effectuer de manière temporaire. Des conditions non respectées actuellement pour Cheyrou, unique lofteur phocéen encore très apprécié dans le vestiaire.