Jean-Michel Aulas a tendu la main à Hatem Ben Arfa, poussé vers la sortie à Newcastle. Le milieu offensif devra faire un effort financier s’il veut retourner à l’OL, son club formateur.
Il reste un peu moins d’un mois à Hatem Ben Arfa pour sortir de la galère. Sauf improbable revirement de situation, l’avenir de l’international français ne s’écrit plus à Newcastle. A un an de la fin de son contrat, il a été écarté par Alan Pardew et invité à s’entraîner avec l’équipe réserve plutôt que de s’envoler pour une tournée en Australie avec le reste de ses coéquipiers du groupe professionnel. A ce camouflet il faut ajouter une amende de 10 000€ pour être revenu de vacances avec 1,5 kg en trop. S’il ne l’avait pas compris, HBA est désormais indésirable chez les Magpies.
Une porte de sortie vient de s’ouvrir du côté de Lyon. France Football révélait la semaine passée que le joueur de 27 ans ne serait pas contre un retour au sein de son premier club, qu’il avait rejoint à sa sortie de l’INF Clairefontaine avant de le quitter en 2008 pour l’OM à l’issue d’un bras de fer. L’intérêt est réciproque puisque Jean-Michel Aulas a confirmé sur les ondes de RMC qu’il était intéressé à l’idée de retrouver un joueur qu’il apprécie, du point de vue humain ou sportif. Techniquement, ça a été l’un des tous meilleurs joueurs, pour ne pas dire le meilleur joueur, que j’ai eu pendant 27 années de présidence. Hatem était compliqué sur le plan de la gestion. Mais c’est un garçon qui a un très bon fond, a expliqué le président lyonnais, mettant une condition à ce come-back : S’il est prêt à faire les efforts financiers qui lui permettent de s’intégrer dans le groupe
JMA a pris soin de préciser qu’il ne connaît pas du tout la situation de son ancien joueur chez les Magpies. Annoncé dans le viseur de clubs turcs ou italiens, Ben Arfa n’a eu aucune proposition sérieuse et ne sera pas retenu par Newcastle, où il évolue depuis 2011. A la vue de la politique de l’OL en matière de transferts, difficile d’imaginer Aulas faire des folies dans ce dossier. Un prêt à un an de la fin du contrat du joueur est également à écarter. Il faudra que toutes les parties fassent un effort pour aboutir un une issue heureuse.