Première recrue de l’été marseillais, Henri Bedimo n’a disputé en tout et pour tout que 17 minutes sous son nouveau maillot. Touché aux ischio-jambiers contre Toulouse (0-0), en ouverture du championnat, le défenseur camerounais revient surles circonstances de son arrivée à l’Olympique de Marseille. Un transfert qui n’allait pas de soi.
Honnêtement, venir n’a pas été une décision facile à prendre, raconte Henri Bedimo dans La Provence. Il y avait pas mal de paramètres à considérer. J’avais de belles offres de Besiktas et de Fenerbahçe. J’ai pris cette décision avec mon entourage. L’environnement a été déterminant, car il fallait quitter la France pour la Turquie. Mais l’OM reste attractif, continue-t-il. Je suis une personne de challenges. Je trouve mon excitation dans la difficulté. Ça m’excite de voir que beaucoup ne croient pas au projet sportif. Marseille représente beaucoup sur le continent africain, en Europe et dans le monde. Ce club est aimé. Je voulais vivre ce challenge.
L’OM, c’est la passion, poursuit l’ancien défenseur de l’Olympique Lyonnais. On la touche un peu plus du doigt quand on est à l’intérieur. Je vois beaucoup d’engouement, beaucoup d’attentes aussi. Mes amis supporters de l’OM me disent souvent que c’est un club populaire qui regroupe toutes les classes sociales. Quand on aura des résultats, je m’attends à encore plus d’engouement. Au quotidien, même quand je vais faire des courses, les supporters ont toujours un mot sympa, m’encouragent, disent qu’ils ne veulent plus vivre la même année galère que l’an dernier. Ils aimeraient retrouver le sourire, voir leur équipe bien jouer pour être joyeux.
Après trois semaines sans compétition, conséquence de sa blessure aux ischio-jambiers contre Toulouse (0-0), le défenseur latéral de 32 ans a repris l’entraînement avec ses coéquipiers. Je retrouve tout doucement le rythme, ce n’est pas évident. Mais ça va. Je suis déçu de m’être blessé si vite. Ça foire un peu la préparation. Pour le déplacement à Nice, dimanche en clôture de la 4e journée de Ligue 1, il pourrait faire son retour sur les terrains. Pour dimanche, je dois encore travailler, dit-il. On prendra une décision en fin de semaine. Le but, c’est de ne pas rechuter.
