Des buts, du spectacle, du suspense, mais pas de vainqueur entre Bastia et l’OM lors de cette 1ère journée de Ligue 1 (3-3). Première ratée pour Marcelo Bielsa, dont les joueurs menaient de deux buts à l’heure de jeu contre ceux de Claude Makelele, qui n’ont pas volé ce nul.
Marcelo Bielsa se souviendra de ses débuts sur le banc de l’OM en Championnat. Il aura vu son équipe être rapidement menée au score, avant de remonter cet handicap pour finalement dilapider une avance de deux buts et repartir de Bastia avec un match nul (3-3). La faute à Christopher Maboulou, grand artisan de ce point pris côté corse. Pour son premier match en Ligue 1, l’ancien joueur de Châteauroux s’est offert un doublé, en ouvrant rapidement le score sur une reprise de demi-volée très mal appréciée par Mandanda (7e, 1-0), puis en égalisant après avoir pris le meilleur sur Morel (73e, 3-3).
Entretemps, le puissant attaquant aura également obtenu un penalty pour une faute stupide de Mendy, transformé par Tallo pour redonner espoir aux Corses (65e, 2-3). Car après avoir ouvert la marque, Bastia aura souffert devant des Marseillais efficaces à défaut d’être spectaculaires dans leur 3-3-3-1. Gignac s’est également offert un doublé en reprenant un centre de Mendy (12e, 1-1) et en transformant un penalty qu’il avait lui-même obtenu (60e, 1-3), alors que Thauvin a été en réussite en voyant sa frappe être déviée par Romaric dans ses propres buts pour donner l’avantage aux visiteurs (1-2, 16e). Toujours à la recherche de repères, l’OM n’aura pas toujours fait bon usage du ballon, à l’image d’un Alessandrini plutôt transparent à gauche.
Sa défense n’aura pas été tous risques malgré les bons débuts du jeune Sparagna, 19 ans et pas encore professionnel mais titulaire. Sa sortie à la mi-temps, et la modification de la défense qui a suivi, a coïncidé avec un net regain bastiais. Agacé par la tournure des évènements et prostré sur son banc au coup de sifflet final, Bielsa n’a pas eu plus de réussite dans son coaching avec la rentrée tardive de la recrue Batshuayi, qui n’a pas eu l’occasion de se mettre en valeur (84e). Pour ses débuts comme entraîneur, Makelele pourra se féliciter de l’état d’esprit de ses joueurs, trop agressifs par moment mais qui n’ont rien lâché, même avec deux buts de retard.