Le Sporting Bastia va probablement devoir endosser la responsabilité des échauffourées qui se sont déroulées avant la rencontre contre l’OM (3-3). Le gouvernement semble décidé à sévir et la LFP pourrait aussi prendre des mesures.
Si le Stade Furiani a offert un spectacle de grande qualité lors de la rencontre entre Bastia et l’OM (3-3), l’avant match a aussi été émaillé d’incidents entre supporters et force de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur a fait savoir que 44 fonctionnaires de police avaient été blessés lors d’incidents avant et après la rencontre. Huit d’entre eux ont été hospitalisés. Selon une source citée par l’AFP, des supporters du club corse seraient à l’origine de jets de pierres, barrières et bombes agricoles contre les forces de l’ordre positionnées aux abords du stade. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, souligne la détermination (des) responsables concernés, aux plans local et national, pour mettre un terme à ces comportements violents, en particulier à l’égard des forces de l’ordre qui doivent être respectées dans un communiqué.
Une rencontre entre les ministres des Sports et de l’Intérieur et les responsables de la LFP est d’ailleurs prévue au cours des prochains jours. L’objectif de cette réunion est d’éviter de telles débordements à l’avenir. Souvent mis à l’amende par la Ligue pour les débordements de ses supporters, le club corse devrait une nouvelle fois être convoqué par la commission de discipline. Un ou plusieurs match à huis clos sont donc à prévoir du côté de Pierre-Marie Geronimi, le président du Sporting. Pour l’instant les investigations continuent : Sans attendre, les investigations en cours permettront aux services de police d’identifier les fauteurs de troubles, de les présenter à la justice et de prendre à leur encontre les sanctions nécessaires, notamment sous la forme d’interdictions de stade, ont prévenu Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve dans un communiqué.