Jean-Michel Aulas n’est pas prêt d’oublier l’OM-OL de dimanche soir dernier. Le président des Gones a remis en cause le fonctionnement de l’Olympique de Marseille et son président Vincent Labrune.
Jean-Michel Aulas n’est pas connu pour faire dans la demi-mesure lorsque quelque chose lui déplaît. Après les incidents lors du match entre l’OM et l’OL, le président des Gones avait déjà sorti l’artillerie lourde, traitant notamment son homologue Vincent Labrune de guignol. Cette fois, c’est dans les colonnes du Progrès que le boss lyonnais en a remis une couche.
Labrune ne se remet pas en question
Marseille est un État de non droit, a déclaré JMA, lorsqu’il lui a été demandé si de tels incidents pourraient arriver à Lyon. Les dirigeants de l’OM n’ont pas accès aux virages qui sont gérés par les groupes de supporters. Ils n’ont pas le courage de mettre en place les règles qui sont imposées à tous les autres clubs. La palpation n’a pas été faite, ce qui veut dire que soit avec les stadiers, soit avec la police, il y a eu compromission. Des accusations fortes qui ne devraient pas tarder de faire réagir Vincent Labrune.
Ce dernier en prend encore pour son grade dans l’interview accordé au quotidien régional. Il (ndlr : Vincent Labrune) devait faire respecter l’ordre, il ne l’a pas fait. Il manque d’expérience dans la gestion d’un grand club et cela le rend vulnérable. Il n’arrive pas à se remettre en question, s’est agacé le dirigeant rhodanien. Avec Vincent Labrune, on a créé un syndicat qui est en train de prendre le pouvoir à la Ligue et on s’entend parfaitement sur ces sujets-là. À partir du moment où il n’a pas la mesure et la maîtrise de la gestion de ces virages, on a les résultats que vous connaissez, c’est-à-dire une situation absolument dantesque et guerrière. Les relations entre les deux clubs ne sont pas prêtes de se pacifier…