Vincent Larbune a rejeté sur le dos de l’arbitrage et de l’Olympique Lyonnais une partie de la responsabilité des débordements du Vélodrome dimanche soir. De quoi faire dire à Jean-Michel Aulas que son homologue marseillais est un guignol.
Vincent Labrune s’est attiré les foudres de son homologue de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas dimanche soir, à l’issue de la rencontre entre l’OM et l’OL (1-1). La raison, les propos tenus par le président marseillais, suite à l’interruption du match à cause des jets de projectiles sur la pelouse du Vélodrome. Il y a eu malheureusement des faits de jeu qui ont conduit à un ou deux dérapages, c’est vrai. Le club assumera ses responsabilités en terme de sécurité et de conséquences par rapport aux deux ou trois bouteilles de bière qui ont été jetées sur le terrain, mais je pense que tout le monde doit les prendre, a déclaré le dirigeant phocéen, comme pour reporter la responsabilité des dérapages sur les Lyonnais et l’arbitrage : A un moment donné, on doit tous être sur la même ligne, et il faut raison garder. Le match va reprendre dans cinq, six minutes, et encore une fois, chacun doit se regarder dans un miroir. Moi, je prendrai mes responsabilités en tant que président, et je veux que tout le monde les prenne à la Fédération, à la direction de l’arbitrage, et à l’Olympique lyonnais également.
Des propos assez hallucinants de la part de Vincent Labrune, traité quelques minutes plus tard de guignol par Jean-Michel Aulas. Les conditions de match ont été insupportables et les déclarations du président de Marseille à côté de la plaque. Je regrette la pression qui a entouré ce match, notamment pour un garçon comme Mathieu (Valbuena) qui ne pouvait même pas tirer un corner. Et il y a eu des incidents avant la rencontre aussi. Si le dixième de ce qui est arrivé ce soir (hier) se passait à Bastia ou à Ajaccio, le match serait arrêté avec des sanctions inouïes, a expliqué le président des Gones. Ça fait des années que ça dure parce que le président Labrune veut grandir plus vite qu’il ne peut le faire. J’ai dit à Vincent Labrune que c’était un guignol et qu’il ne durera pas aussi longtemps qu’il le croit dans le football. Les dirigeants de l’OM n’ont pas été responsables.
De quoi définitivement marquer une rupture entre les deux hommes, qui ne s’appréciaient déjà pas vraiment. Reste désormais à savoir quelles sanctions la LFP compte prendre à l’encontre du Stade Vélodrome, qui avait déjà été privé d’une partie de ses supporters pour les deux premiers matches de la saison.