Jean-Michel Aulas s’est voulu rassurant dans les colonnes de L’Equipe, après le début de saison moyen de l’Olympique Lyonnais. Pour le président des Gones, la blessure de Nabil Fékir est la principale raison des résultats décevant des Gones.
C’est un habitude. Lorsque l’Olympique Lyonnais n’est pas au mieux, Jean-Michel Aulas intervient dans les médias pour éviter les débuts d’incendies. Deux jours après la défaite de l’Olympique Lyonnais sur la pelouse du Zenith Saint-Pétersbourg, le boss des Gones s’est donc épanché dans les colonnes de L’Equipe sur le début de saison moyen de son club, avec un coupable tout trouvé : le genou de Nabil Fékir. Je vous garantis qu’avec Nabil, on serait sur le podium du Championnat et que l’on aurait six points de plus en Ligue des champions, a notamment assuré JMA, qui en rajoute une couche : Je reste convaincu que la blessure de Nabil Fekir est la source de nos soucis.
Néanmoins, le président de l’OL admet que les recrues estivales ne sont pas encore au niveau escomptés. Les joueurs sont entièrement responsables de ça : ce sont eux qui font la vie du groupe et accueillent les nouveaux arrivants. Il est de leur intérêt et de leur responsabilité d’intégrer les nouveaux. Sinon, c’est à l’entraîneur et au président d’intervenir. Mais pour l’instant, nos difficultés ne sont pas exceptionnelles. On les retrouve à Marseille, Bordeaux et chez plusieurs de nos rivaux, a expliqué Jean Michel-Aulas, qui dédouane néanmoins son nouveau meneur Mathieu Valbuena : Je trouve que c’est l’un des meilleurs depuis le début de la saison. Il est moins efficace qu’on pouvait l’imaginer en regardant son expérience en équipe de France ou à Moscou, mais les anciens, eux aussi, sont moins bons.
Seul regret de la part du dirigeant rhodanien, les fuites dans la presse sur la vie de groupe, notamment suite à l’altercation entre Corentin Tolisso et Lindsay Rose. Il y a chez nous une perméabilité invraisemblable : l’incident entre Rose et Tolisso était dans le Parisien avant que j’en sois averti. Cela n’aide pas Hubert Fournier et j’y vois un peu de lobby des joueurs non titulaires, a-t-il pesté. Aux joueurs et à l’entraineur de rapidement redresser la situation, notamment en championnat dès ce week-end, pour que Jean-Michel Aulas n’ait plus à autant intervenir dans la presse.