De Jean Michel Aulas à Waldemar Kita en passant par Laurent Nicollin, tous condamnent la sortie médiatique de Marcelo Bielsa à l’encontre de Vincent Labrune.
Interrogés par nos confrères du Parisien, plusieurs présidents de clubs français se sont exprimés sur l’affaire Bielsa. Probablement soucieux de se protéger de ce genre de sorties dans le futur, tous ont unanimement condamné les paroles du technicien argentin. Quel que soit le fond des déclarations de Bielsa, sur la forme, c’est impossible à accepter. On ne peut pas travailler sereinement si le directeur de la production (l’entraîneur) se met à déglinguer sa hiérarchie ! Traiter ses dirigeants de menteurs, c’est une faute lourde, tout comme remettre en cause une stratégie qui a coûté beaucoup d’argent , a notamment explique Jean-Michel Aulas, qui pour sa part aurait mis à pied Bielsa sans le licencier.
Du côté de Laurent Nicollin, président délégué de Monpellier, il n’est pas acceptable que Bielsa ait choisi de laver son linge sale en public. Tu peux avoir des dissensions en interne, j’en ai eues, avec Jean-François Domergue, Rolland Courbis lorsqu’il était là pour la première fois, René Girard et j’en aurai certainement d’autres, avec le coach ou l’encadrement, mais le tout est que cela ne sorte pas , explique-t-il.
Quant à Waldemar Kita, ce dernier préfère ne pas donner de conseils à Vincent Labrune, ne se trouvant pas au sein du club phocéen : Je ne sais pas tout du contexte marseillais. Mais, même sans cela, ceux qui me connaissent savent très bien que je ne laisserais jamais passer une telle attitude. C’est extrêmement désobligeant pour le club de l’OM et pour Vincent. Mais ce dernier est intelligent et ne tombera pas dans le piège de l’orgueil. Il va agir en fonction des intérêts de l’OM avant de penser à sa propre image. La réunion prévue lundi entre Vincent Labrune et Marcelo Bielsa déchouchera-t-elle sur des sanctions ?
Benjamin Feurgard