Attendus ou annoncés comme les stars de la compétition, plusieurs joueurs ont complètement raté leur Coupe du monde. Sport.fr a dressé sont équipe-type des flops.
Iker Casillas (Gardien, Espagne)
La Coupe du monde a débuté par un cauchemar pour le gardien espagnol : une débâcle contre les Pays-Bas (1-5), avec deux ou trois buts où il est directement fautif. Passé de nouveau au travers devant le Chili (0-2), il n’a pas disputé le troisième match devant l’Australie. Remplaçant au Real Madrid, où il ne dispute que les matches de Coupe et qu’il pourrait quitter cet été, il a sûrement disputé sa dernière compétition avec la Roja.
Daniel Alves (Arrière droit, Brésil)
Symbole d’un Brésil poussif durant la phase de poules, avec un apport offensif maladroit et des prestations défensives plus que limite, le Barcelonais a perdu sa place de titulaire lors de la deuxième phase. Il n’a plus joué depuis le 8e de finale contre le Chili, poussé sur le banc par Maicon. Luiz Felipe Scolari ne l’a même pas relancé pour le match pour la 3e place. Un Mondial raté après une saison mitigée qui a fait baisser sa cote sur le marché des transferts : le PSG, longtemps intéressé, aurait abandonné ce dossier.
Pepe (Défenseur central, Portugal)
Deux matches dont un seul complet disputés pour le Madrilène. La faute à un pétage de plombs dès le premier match. En s’en prenant à Thomas Müller contre l’Allemagne, le défenseur a abandonné son équipe qui a coulé (0-4). Suspendu pour seulement une rencontre et absent contre les Etats-Unis (2-2), il a participé au succès du Portugal contre le Ghana (2-1). Insuffisant toutefois pour permettre à la Selecçao de se qualifier pour les 8e de finale. Ou pour sauver une Coupe du monde ternie par son expulsion.
John Boye (Défenseur central, Ghana)
Certes il n’était pas attendu comme l’une des stars de la compétition. Mais on a compris pourquoi Rennes, où il n’était pas titulaire, a décidé de ne pas le conserver à l’issue de son contrat. Le défenseur a plombé les siens contre les Etats-Unis (1-2) et le Portugal (1-2). Sa prestation convaincante contre l’Allemagne (2-2) n’a pas suffi pour sauver les siens.
Benoît Assou-Ekotto (Arrière gauche, Cameroun)
Préféré à Henri Bedimo à la surprise générale, le joueur de Tottenham ne se sera pas fait remarquer par ses performance au sein de Lions Indomptables passés à côté de leur Mondial. Mais bien pour cette incroyable tentative de coup de boule sur son coéquipier Benjamin Moukandjo lors du match contre la Croatie (0-4), pour laquelle il a ensuite présenté ses excuses
Steven Gerrard (Milieu, Angleterre)
Le capitaine de Three Lions n’a pas encore décidé s’il allait prendre sa retraite internationale. Ses performances au Brésil pourraient l’y pousser. Passé à côté du match contre l’Italie (1-2), il a commis une erreur qui a précipité la chute des siens devant l’Uruguay (1-2). Après avoir perdu le ballon qui a peut-être fait perdre le titre de champion d’Angleterre à Liverpool, cette fin de saison a été un cauchemar pour le milieu de terrain.
Xabi Alonso (Milieu, Espagne)
Le symbole d’une Espagne à la dérive. Il a pourtant ouvert le score contre les Pays-Bas (1-5), avant de sombrer comme tous ses coéquipiers. Il a été à la ramasse devant le Chili et n’a pas réussi à faire oublier ses deux premiers matches ratés. Un calvaire pour celui qui devrait perdre sa place de titulaire au Real Madrid la saison prochaine.
Luis Suarez (Ailier, Uruguay)
Blessé pour le premier match devant le Costa Rica, auteur d’un doublé décisif contre l’Angleterre ensuite (2-1), avant de péter les plombs et de mordre Giorgio Chiellini face à l’Italie (2-1) : l’ouragan Suarez aura tout emporté sur son passage pour finir par marquer les esprits de la pire des façons. Son explication ridicule et ses excuses n’ont pas empêché la FIFA de le suspendre 9 matches et le bannir 4 mois.
Eden Hazard (Milieu offensif, Belgique)
Comme la Belgique, il a été sur courant alternatif, réussissant quelques fulgurances durant la phase de poules avec des passes décisives contre l’Algérie (2-1) et la Russie (1-0). Bien trop peu pour un joueur de sa qualité, attendu comme l’une des stars de cette Coupe du monde. Passé au travers de son quart de finale contre l’Argentine et remplacé peu après l’heure de jeu, l’ancien joueur de Lille aura raté son premier grand rendez-vous international.
Cristiano Ronaldo (Ailier, Portugal)
Un but, une passe décisive et une élimination dès la phase de poules : le Ballon d’Or 2013 a raté son Mondial. Arrivé diminué physiquement au Brésil, il n’aura pas pesé dans le jeu, passant son temps à râler et à rater tout ce qu’il tentait ou presque. Une compétition à oublier pour la star du Real Madrid.
Diego Costa (Attaquant, Espagne)
Il devait être le grand attaquant attendu par l’Espagne depuis des années. Pari raté. Le nouveau joueur de Chelsea a été plus un poids qu’un atout en attaque, en attestent ses statistiques (aucun but, aucune passe décisive en deux matches). Critiqué de tous les côtés, cela ne devrait pas l’empêcher de participer à la reconstruction de la Roja.