Thierry Henry a tiré sa révérence après une carrière riche en buts et en titres. Retour sur celle-ci en 10 dates.
31 août 1994 : les débuts en D1
Passé par l’INF Clairefontaine et arrivé à Monaco en 1993, l’attaquant est lancé en D1 un an après par un certain Arsène Wenger. Il profite des blessures pour débuter comme ailier gauche lors du derby face à Nice, perdu à domicile (0-2). Remplacé à la 64e minute, il disputera 8 matches cette saison-là et attendra l’exercice 1997-1998 pour s’installer comme titulaire à l’ASM.
29 avril 1995 : premier(s) but(s) chez les pros
Peu souvent utilisé, le natif des Ulis profite du carton de Monaco devant Lens (6-0) pour inscrire ses deux premiers buts en Division 1. En 102 matches sous les couleurs de l’ASM en Championnat, il trouvera le chemin des filets à 52 reprises.
11 octobre 1997 : lancé chez les Bleus
Brillant dans les sélections de jeunes et titulaire à Monaco, Henry est convoqué pour la première fois chez les Bleus par Aimé Jacquet pour affronter l’Afrique du Sud en match amical à Lens. Il disputera l’intégralité de la rencontre, pour une victoire à la clé, mais sans marquer (2-1).
12 juillet 1998 : sur le toit du monde
Retenu pour la Coupe du monde avec notamment son pote monégasque David Trézéguet, l’attaquant traverse la compétition dans la peau d’un joker. Auteur de son premier but en Bleu lors du match d’ouverture contre l’Afrique du Sud (3-0), il a réussi son tir au but contre l’Italie en quarts de finale (0-0, 4-3 tab), mais ne jouera pas la finale face au Brésil (3-0). Ce qui ne m’empêche pas d’être sacré champion du monde.
3 août 1999 : l’arrivée chez les Gunners
Après une expérience ratée à la Juventus Turin, qu’il a rejoint en janvier 1999 moyennant 75 millions de francs (environ 11 millions d’euros) sans parvenir à convaincre (16 matches, 3 buts), Henry saisit la main tendue par Arsène Wenger, son ancien coach à Monaco, et Arsenal. Les Gunners le recrutent pour 90 millions de francs (environ 14 millions d’euros). Un transfert que personne ne regrettera.
Mai 2002 : premier titre de champion d’Angleterre
S’il a attendu ses huit premiers matches pour marquer avec les Gunners, Henry se met rapidement les fans dans la poche. Fer de lance de l’attaque londonienne, il devient champion d’Angleterre pour la première fois en 2002, avec le titre de meilleur buteur de Premier League en prime (24 réalisations).
27 mai 2009 : la C1, enfin
Henry trouve ce qu’il était venu chercher au Barça, qu’il a rejoint en 2007 : des trophées à la pelle. Pour sa deuxième année au club, les Blaugrana réussissent un retentissant quintuplé : Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne, Coupe du monde des clubs et surtout Ligue des champions. La compétition qui manquait au palmarès du Tricolore. Titulaire en finale contre Manchester United, il ne marque toutefois pas contrairement à Samuel Eto’o et Lionel Messi (2-0).
22 juin 2010 : la dernière avec les Bleus
Malgré un temps de jeu réduit au Barça, il convainc Raymond Domenech de l’emmener pour le Mondial en Afrique du Sud. Une erreur : remplaçant, sans autorité au sein d’un groupe qui se met en grève après l’exclusion de Nicolas Anelka, il entre en jeu pour l’honneur lors du dernier match face à l’Afrique du Sud (55e). Il annoncera sa retraite internationale le 15 juillet, avant de s’envoler pour New York et la Major League Soccer.
Janvier 2012 : pige réussie à Arsenal
La légende est de retour. Profitant de la trêve aux Etats-Unis, Henry est prêté à Arsenal pour garder la forme. En deux mois, il joue sept matches toutes compétitions confondues. L’occasion pour lui d’améliorer son record de buts avec les Gunners en ajoutant deux réalisations à son total.
24 novembre 2014 : son dernier match
Henry aura gagné partout où il est passé, sauf avec les New York Red Bulls. S’il n’a pas raté son passage aux Etats-Unis (51 buts en 122 matches), il n’aura pas réussi à remporter le championnat avec son équipe, battue en demi-finale de sa conférence par New England. Un match qui sera le dernier chez les professionnelles de l’un des plus grands attaquants de l’histoire.