Un moment fort ! Pour la première fois, le consultant et ancien joueur du PSG, Jérôme Rothen, a évoqué dans un entretien sur RMC la maladie de son fils.
Jérôme Rothen se confie. Dans le cadre d’un entretien sur RMC, l’ancien joueur du PSG, de Monaco ou encore du SC Bastia, a évoqué la leucémie qui a frappé son jeune fils, âgé de 6 ans. “C’est très difficile parce que c’est très personnel. A l’âge d’un an et demi, mon fils a eu une leucémie. C’était des journées terribles pour lui, pour nous. J’ai alors relativisé, dans ma carrière je n’avais en fait rien connu. Tu penses avoir cette carapace, d’être l’homme fort de la maison, sur le terrain mais ce n’est rien par rapport à la maladie qui est tellement injuste. Et je parle de mon fils comme je peux parler des autres enfants malheureusement qui ont vécu cette maladie ou d’autres. C’est tellement injuste, aussi jeune”, a confié le consultant de RMC, avec les larmes aux yeux.
Avant de poursuivre son témoignage : “Ce qui m’a sauvé dans un premier temps, c’est d’être à l’antenne. Je ne remercierai jamais assez RMC pour ça. On a tous des problèmes dans la vie. Moi, je pars du principe que les problèmes d’ordre privé, il fallait les laisser de côté quand je rentrais dans un vestiaire, les laisser dans la voiture parce que ça gangrène un groupe. Quand je suis arrivé à RMC, ce n’était pas pour pleurer devant tout le monde. Je ne l’aurais pas fait. Je ne l’ai même pas fait devant ma femme et mon fils parce qu’il fallait qu’ils soient forts. Et ils l’ont été, beaucoup plus que moi encore. RMC était une bouffée d’oxygène. A l’antenne, « je me disais vas-y donne, tu as encore du jus ». J’avais envie d’en faire mon deuxième métier parce que je m’éclate à l’antenne. Et c’était dur parce que les nuits, tu ne dors pas beaucoup et tu te poses des questions. Moi je vois toujours un ciel bleu mais là, il avait du mal à arriver. Aujourd’hui, mon rayon de soleil, c’est mon fils. Il est soigné et parmi ceux qui sont sauvés. Je pense à ceux qui n’ont malheureusement pas le même destin que lui. Il a réussi et peut-être qu’il fera encore mieux que son père sur un terrain de foot.”