Aux dernières nouvelles, le président madrilène aurait l’intention de mettre en vente 10% des parts du club pour la coquette somme d’un milliard d’euros.
À l’approche de l’assemblée générale des socios prévue le 23 novembre, Florentino Pérez prépare une révolution économique majeure au Real Madrid. Le président merengue souhaite transformer le club, aujourd’hui association sportive détenue intégralement par ses membres, en société anonyme sportive (SAD). Son objectif : porter la valeur du Real de 6 à 10 milliards d’euros, notamment grâce à la vente de 10 % des parts pour un milliard d’euros à un investisseur extérieur. Selon le média El País, cette réforme permettrait de garantir de nouvelles sources de financement tout en maintenant un contrôle très strict des socios, qui resteraient propriétaires de 90 % du club et seraient chacun autorisés à acquérir une seule action. Pérez a déjà présenté les grandes lignes de ce projet l’an dernier, arguant qu’il s’agit d’une « réorganisation nécessaire pour protéger l’avenir du club ».
Encore un long chemin…
Cette transformation s’accompagne toutefois de nombreuses contraintes juridiques : l’investisseur externe ne pourrait ni augmenter sa participation, ni revendre librement ses parts, celles-ci devant rester dans la sphère interne du club. De plus, toute modification profonde du statut du Real nécessite des conditions extrêmement strictes. L’article 58 des statuts impose qu’une telle mutation ne puisse avoir lieu qu’à l’issue d’un référendum convoqué lors d’une assemblée générale extraordinaire, où la majorité absolue des socios ayant le droit de vote doit se prononcer favorablement, et non une simple majorité des suffrages exprimés. Le Real Madrid ne suivrait donc pas un modèle à la Bayern Munich, écartant l’idée de céder près de la moitié du capital à un acteur privé.
Florentino Pérez joue donc un pari audacieux : faire entrer le Real Madrid dans une nouvelle dimension économique tout en préservant, en apparence du moins, l’âme du club détenu par ses membres. Reste à savoir si les socios accepteront un changement aussi profond. Leur vote pourrait ouvrir la voie à la réforme la plus importante de l’ère Pérez… ou l’enterrer pour de bon.
y 5/ No es suficiente con que haya más votos a favor que en contra. El número de votos tiene que ser más de la mitad del número de votos posibles.
— David Álvarez (@davidalvarez) November 13, 2025
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