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Le PSG a changé, Nasser Al-Khelaïfi aussi

Nasser Al-Khelaïfi (Photo by Icon Sport)

Plus discret en public mais toujours aussi influent en coulisses, Nasser Al-Khelaïfi a radicalement changé sa façon de diriger le club de la capitale.

Alors qu’il fut longtemps omniprésent médiatiquement comme sportivement, le président du Paris Saint-Germain s’est progressivement effacé du terrain sportif depuis deux ans. Selon L’Équipe, ce recul volontaire coïncide avec le changement de cycle initié lors des discussions avec Luis Enrique, lequel avait exigé une autonomie totale sur les décisions techniques. Depuis, le dirigeant qatari a laissé le duo formé par l’entraîneur espagnol et Luis Campos gérer l’intégralité du sportif : compositions, gestion du vestiaire, décisions internes. Une méthode plus discrète, assumée dans l’entourage du club, et qui a accompagné le sacre historique en Ligue des champions 2025.

« Nasser ne dort jamais »

Pour autant, ce retrait apparent ne rime pas avec désengagement. Ses proches rappellent qu’il demeure plus impliqué que jamais, présent à chaque match et très actif sur les grands chantiers du club. « Son implication au sein du club n’a jamais été aussi forte. Il est là à tous les matchs… Il dirige toutes les grandes réunions, mène le projet sur le futur stade… Nasser ne dort jamais », confient-ils au quotidien sportif. Entre le dossier explosif du Parc des Princes – et l’hypothèse d’un départ vers une nouvelle enceinte -, la structuration du futur réseau de clubs piloté via Qatar Sports Investments, ou encore ses responsabilités grandissantes au sein de l’ECA, le dirigeant jongle avec un agenda démentiel. Il doit également suivre le projet d’intégration du PSG dans une future ligue européenne inspirée de la NBA, un autre dossier stratégique en pleine maturation.

Ainsi, si le visage de Nasser Al-Khelaïfi est moins visible au quotidien, son rôle reste absolument central dans l’orientation du club. Son déplacement attendu ce mercredi à Bilbao en est un symbole : l’occasion de constater que la nouvelle organisation sportive, plus autonome et mieux structurée, fonctionne désormais comme il l’avait imaginé. Un leadership plus silencieux, mais toujours déterminant dans l’architecture du projet parisien.

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