Nouvelle soirée agitée en Ligue 1. À Saint-Symphorien, lors de la 7e journée du championnat, la rencontre entre Metz et l’Olympique de Marseille a été interrompue samedi soir par Clément Turpin. L’arbitre international a été contraint d’arrêter le jeu en seconde période à cause d’incidents violents survenus dans les tribunes du stade messin. Une nouvelle scène regrettable pour le football français, déjà marqué ces dernières saisons par plusieurs épisodes de tension entre supporters.
Tout a débuté après le troisième but de l’OM, inscrit par Amine Gouiri. Alors que les Marseillais exultaient sur la pelouse, une échauffourée a éclaté en tribune à proximité du but messin. Des spectateurs en sont venus aux mains, obligeant les stadiers et les forces de l’ordre à intervenir rapidement. Selon les premières informations, le gardien olympien, Gerónimo Rulli, aurait même été pris pour cible par des jets d’objets venus de la tribune voisine, poussant Clément Turpin à faire cesser temporairement la rencontre.
Ces violents échanges n’impliquaient pas directement le parcage visiteurs de l’OM, situé à l’opposé de la zone concernée. Mais la présence supposée de supporters marseillais éparpillés dans d’autres tribunes pourrait expliquer la montée de tension observée quelques instants après le but. L’origine exacte des affrontements n’a toutefois pas encore été déterminée, et une enquête devrait être ouverte par la commission de discipline de la LFP dès ce lundi.
Ce nouvel épisode illustre une nouvelle fois la fragilité du climat dans certains stades de Ligue 1, où les débordements se multiplient. Malgré les efforts des clubs et des autorités pour encadrer les déplacements de fans, ces incidents ternissent encore l’image du championnat. L’OM, qui s’est imposé sans contestation sur le terrain, espère désormais que ces événements n’affecteront pas la suite de sa saison, tandis que le FC Metz pourrait faire face à de lourdes sanctions si les violences se confirment.
