Régulièrement reprise sur les réseaux sociaux, l’anecdote de Zlatan Ibrahimovic sur la tentative d’approche d’Arsène Wenger, à la tête d’Arsenal en 2000, est une des plus incroyables et des plus édifiantes sur la confiance absolue qui anime le Suédois depuis son plus jeune âge.
On le sait, Zlatan Ibrahimovic est un des personnages les plus charismatiques du monde du ballon rond. Le Suédois, aussi spectaculaire sur le terrain qu’en dehors avec ses punchlines, s’est forgé une telle personnalité dans les rues de Malmo. Une haine de la défaite et une détermination sans faille couplée à une confiance absolue souvent jugée comme de l’arrogance. Mais n’en faut-il pas un petit peu pour se faire une place dans l’univers impitoyable du football professionnel ? Le débat est ouvert mais toujours est-il que la confiance en soi a toujours été un des principaux moteurs de Zlatan tout au long de son ascension.
A peine âgé de 17 ans, le jeune Ibra connaissait parfaitement son potentiel et sa valeur. Approché à cette période par Arsène Wenger en l’an 2000, le manager iconique d’Arsenal avait offert une période d’essai à l’adolescent. Une décision qu’il a dû fortement regretter par la suite quand on connaît la trajectoire fulgurante du Scandinave sur la scène européenne !
Le principal intéressé avait raconté l’anecdote entière dans les colonnes du journal The Sun en 2012 : « Arsène m’a donné le fameux maillot rouge et blanc avec le numéro 9 et le nom d’Ibrahimovic. J’étais tellement content que j’ai même posé pour une photo dans cette tenue. C’était un moment fantastique pour moi. Arsenal avait une belle équipe à ce moment-là et voilà qu’on me donnait un maillot, spécialement pour moi. J’ai donc attendu que Wenger me persuade de rejoindre Arsenal, mais il n’a même pas essayé. Il ne m’a fait aucune proposition sérieuse. C’était plus : « Je veux voir si tu es vraiment bon, quel genre de joueur tu es. Fais un essai ». Je n’arrivais pas à y croire et j’ai dit. « Pas question. Zlatan ne passe pas d’audition »
Une phrase particulièrement évocatrice qui faisait déjà office d’un petit aperçu du personnage Zlatan.