Le FC Nantes a récemment pris la décision de mettre fin au contrat de travail de son Directeur Sûreté et Sécurité (DSS), David Amaré, en poste depuis le 3 juillet 2023, à la suite d’une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de désaccords avec les autorités locales.
David Amaré, un policier spécialisé dans la prévention des violences dans le sport au sein du renseignement territorial, avait été choisi pour occuper le poste de DSS du club, mais sa double casquette a été contestée par la préfecture de la zone de défense et de sécurité Ouest, qui a refusé sa mise en disponibilité pour raisons personnelles, ainsi que par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATPV). La HATPV avait émis un avis négatif, suspectant une prise illégale d’intérêts, ce qui avait conduit la préfecture à signaler ces faits au procureur de Nantes, déclenchant ainsi l’intervention de l’IGPN.
Le FC Nantes a tenu à souligner que sa décision de se séparer de David Amaré était en partie en réponse à la demande de la HATPV. Le club a exprimé sa gratitude envers David Amaré pour son engagement, tout en dénonçant les actes de violence de certains de ses supporters lors des matchs de l’équipe première.
Par ailleurs, depuis le début de la saison, un conflit persistant opposait le DSS du FC Nantes aux ultras nantais concernant l’utilisation de fumigènes dans le stade. Cette situation avait entraîné des sanctions financières récurrentes pour le club. Le FC Nantes avait pris des mesures pour interdire certains équipements d’animation, mais celles-ci n’avaient pas été respectées par les supporters. De plus, une entreprise de sécurité avait retiré ses agents de la Beaujoire, invoquant des directives jugées « dangereuses » et « irréfléchies » de la part du club.