Uros Radakovic a compris très vite que son arrivée à Nantes ne se passerait pas comme prévu. Deux phrases, et déjà cette sensation de froid dans le dos qui colle quand un club doute de vous après trois entraînements.
D’après Ouest-France, Luis Castro et son staff ont alerté la direction dès la présaison : le défenseur de 31 ans ne semblait pas au niveau. Ses premiers matchs amicaux ont fait grincer des dents, au point que les dirigeants ont réfléchi à le pousser dehors avant la fin du mercato. Radakovic assume pourtant ce début raté, presque maladroit : « Je ne suis jamais très bon en présaison… Ici, non. J’ai mis un peu trop de temps à comprendre cette situation. » Depuis, la Ligue 1 a repris et le Serbe, rarement utilisé, n’a pas rassuré davantage.
Un ego piqué et un rôle inattendu
Le joueur confie à Ouest-France : « Ça fait mal à l’ego, surtout à mon âge. » Il refuse pourtant l’idée d’un départ précipité. Il dit vouloir prouver sa valeur, comme partout où il a été titulaire. Petit détail étonnant glissé dans l’entretien : sa grande taille pousse parfois Castro à l’utiliser… en pointe. « Bien sûr que je préfère jouer en défense, mais si je peux aider l’équipe en tant qu’attaquant, je le ferai », explique-t-il. Quatre apparitions, aucune titularisation, et un drôle de début d’histoire à Nantes.
