A l’aube d’une double confrontation titanesque contre le Bayern Munich, Rolland Courbis s’est exprimé sur la place de leader acquise par le Paris Saint-Germain le weekend dernier.
Ancien entraîneur de nombreuses formations de Ligue 1, Rolland Courbis a été invité, par Le Parisien, a se demander si le PSG était déjà champion. Pour rappel, le club de la capitale est leader du championnat depuis sa victoire à Lyon ce weekend, (2-4), et la défaite de Lille contre Nîmes, (1-2). Une première place acquise par sa différence de buts nettement supérieure à celle du LOSC.
Le consultant et ancien technicien a affirmé qu’il restait encore trop d’incertitudes pour confirmer quoique ce soit : « La victoire à Lyon est un grand pas vers le titre mais il y en aura d’autres à faire. L’adversaire numéro un du PSG pour moi n’est ni Lille, ni Lyon, ni Monaco mais le calendrier. Dès la prochaine journée avec la réception de Lille quatre jours avant le match au Bayern auquel tu ne pourras pas ne pas penser. Puis, désolé, trois jours après le quart de Ligue des champions, tu dois aller à Strasbourg qui n’est pas encore sauvé…«
Courbis : « Ils devront faire régulièrement de belles prières. »
« Après, je ne change pas ma position depuis le mois d’août : je ne m’imagine pas l’effectif du PSG ne pas être champion. Mais pas comme d’habitude. Il va falloir qu’ils se battent jusqu’au bout.
Ce qui compte à mes yeux c’est que le match perdu contre Nantes, (2-1), au lieu de les faire inconsciemment se déconcentrer est, à l’inverse, à l’origine du gros match à Lyon. En revanche, ils devront aussi faire régulièrement de belles prières pour éviter les blessures ou rechutes. Tu touches du bois pour Neymar, Mbappé, Verratti, Navas, Di Maria ou même Kean…
Le Paris Saint-Germain est donc le logique favori du championnat mais, contrairement aux années précédentes, devra compter sur sa bonne étoile pour éviter les obstacles imprévus. Le sprint final est lancé, oui, mais il s’agit plus d’un 5000m que d’un 100m pour le Paris Saint-Germain qui doit faire face à une grosse concurrence. Le club parisien nous a habitué à mal finir ses saisons, une très mauvaise habitude.