Comparer les montants des transferts d’une année sur l’autre et le nombre de joueurs transférés, c’est ce que fait chaque année la FIFA au sein de son rapport annuel sur la période des transferts.
La FIFA a produit son rapport annuel sur le marché estival des transferts. Dans ce document, l’instance dirigeant du football mondial se penche sur les transferts réalisés au sein des 5 championnats les plus puissants économiquement (Angleterre, Allemagne, Espagne, France et Italie). Durant l’été 2014, 2,3 milliards de dollars ont été dépensés par ces cinq championnats, à comparer avec les 2,8 milliards de dollars qui ont été dépensés dans les 26 pays où la fenêtre des transferts se fermaient le 1er septembre 2014. Cela représente environ 82% de la manne financière dépensée sur le marché des transferts. En revanche, en terme de quantité, le Big 5, comme le surnomme la FIFA, n’a recruté que 43% du nombre de joueurs total qui a migré durant cette période (1258 sur 2946).
L’instance dirigeante du football mondial a aussi comparé par rapport à l’année 2013. Si l’Angleterre (987 millions de dollars contre 764), l’Espagne (658 contre 335) ou encore l’Allemagne (294 contre 204) ont augmenté leurs dépenses cette année, la France (159 contre 351) et l’Italie (236 contre 371) ont de leur côté mis le frein à main. Des chiffres qui démontrent bien la toute-puissance de la Premier League et de la Liga.
En revanche, ces chiffres n’ont pas vraiment de signification sur le nombre de joueurs transférés. Il y a eu par exemple plus de mouvement en Italie (254 joueurs transférés) qu’en Espagne (237). Ce nombre a même augmenté en France (181 en 2014 contre 164 en 2013) où les dépenses ont pourtant largement baissé. De là à dire qu’en Ligue 1 on opte plutôt pour la quantité plutôt que pour la qualité, il n’y a qu’un pas…