L’éditorialiste espaognol Artitz Gabilondo a livré dans l’édition du jour du quotidien As, une analyse quelque peu ironique du Ballon d’or promis ce lundi à Lionel Messi. Voici la traduction de son texte.
« Encore un de plus. Messi remportera son huitième Ballon d’Or ce lundi et il y a des gens qui en rient. Certains considèrent que les prix sont attribués à l’Argentin par décret. Guardiola a déclaré qu’il devrait y en avoir un pour lui et un pour le reste. Beau compliment, surtout parce que Haaland, son joueur, entre en jeu en tant que victime, mais la réalité est que Leo a été le meilleur quand il le fallait : au Qatar, lors de la Coupe du Monde, à ce moment où il a brisé l’histoire et laissé derrière lui toutes les autres légendes.
France Football était très clair en précisant avant ce tournoi que la Coupe du Monde serait déterminante pour évaluer cette édition de son prix. Eh bien, notez ceci : Messi a été champion, meilleur joueur, a marqué sept buts, a marqué en huitièmes, en quarts, en demi-finales et a marqué deux autres buts en finale. La chance lui a souri lors des tirs au but à Lusail contre Mbappé, ce qui a penché en sa faveur pour le Ballon d’Or. Personne ne douterait que si la France était championne du monde, le prix devrait revenir à Kylian ; on doute, en revanche, avec Messi. Peut-être par ennui, j’imagine. »