De retour à la Juventus Turin seulement trois ans après son départ, Massimiliano Allegri ne réitère pas les mêmes prestations que par le passé. Dix-huitième en Serie A, la Vieille Dame rentre dans des heures sombres, les résultats manquent à l’appel.
Weekend après weekend, semaine après semaine, la Juventus Turin se réveille avec la gueule de bois. Après 4 journées de championnat, Massimiliano et ses hommes sont dix-huitièmes en Serie A. Un début de saison cataclysmique qui n’était plus arrivé depuis 1961/62. Un bilan dressé après seulement 4 journées qui met à mal le statut de héros qu’incarné Allegri après les échecs Maurizio Sarri et Andrea Pirlo. Après une nouvelle désillusion contre le Milan, (1-1), et une remontée au score, l’entraîneur turinois a pété les plombs. En rentrant au vestiaire, l’Italien a hurlé, « Et ils veulent jouer à la Juve ! Ils veulent la Juve… », a-t-il déclaré sur un ton ironique et très colérique.
En conférence de presse d’après match, le technicien n’a pas non plus caché sa joie : « Je suis assez en colère contre ce qui s’est passé ce soir. L’équipe a réalisé une bonne première période en concédant un seul tir à Milan. En seconde période, on risquait même de perdre après le 1-1. Jusqu’à l’égalisation, le jeu était sous contrôle total. Nous avons perdu cette concentration et cette détermination. Sur le corner du but, nous étions trop suffisants dans la phase défensive. Quand on arrive à certains moments du match, il ne faut pas, sous aucun prétexte, que les adversaires puissent marquer et nous devons nous améliorer malgré le très bon pas en avant. Ce match ne change pas mon avis sur les forces de la Juve. La seule chose qui doit être apprise rapidement, c’est que dans les derniers instants de ces matches, vous devez être méchants, cela fait partie de l’apprentissage chez certains joueurs.«