Après la défaite des Bleus contre l’Allemagne en quart de finale de la Coupe du monde, la presse rend hommage à la sélection de Didier Deschamps même si la déception est grande.
Au lendemain de la défaite de l’équipe de France contre l’Allemagne (0-1) en quart de finale, la presse salue le parcours des Bleus durant ce Mondial brésilien même si c’est la déception qui prédomine ce matin dans la majorité des quotidiens nationaux. La Marseillaise comme Le journal de Saône et Loire et Vaucluse matin titrent ainsi La fin du rêve, pour Ouest France et La Dépêche du Midi Le rêve est brisé. Le Télégramme résume parfaitement le sentiment ressenti après la défaite avec sa une : Frustrant où l’on peut voir Antoine Griezmann, inconsolable après la rencontre, assis seul sur la pelouse du Maracaña. Cruel Retour sur terre pour le quotidien alsacien DNA.
Mais même si la déception est grande et que les Bleus disent Adieu Rio pour Libération, les quotidiens français n’oublient pas de saluer le parcours fantastique des Tricolores durant cette compétition. Le Progrès titre Bravo et merci !, Le Parisien montre lui Didier Deschamps en train de réconforter Karim Benzema en titrant Merci quand même !. Le quotidien sportif L’Equipe s’est lui inspiré des résultats du bac four féliciter les Français de leur parcours : Sortis avec mention.
La malédiction allemande
D’autres reviennent en revanche sur l’histoire des France-Allemagne, comme L’Alsace qui reprend la phrase célèbre de l’Anglais Gary Lineker, prononcée après la demi finale de 1982 : Et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne . Le Midi Libre titre lui Malédiction.
En Allemagne, les quotidiens ont eu un malin plaisir à glisser des mots en français dans leurs unes. Le Hamburger Morgen Post dit Merci !à Mats Hummels pour son but libérateur à la 13e minute. Sport Bild dit lui Adieu, les Bleus Chapeau Deutschland ! Mais pour la presse allemande, les Français n’ont pas été à la hauteur après leur bon début de compétition : En tant qu’outsider, le Ghana et l’Algérie [précédents adversaires des Allemands] n’avaient rien à perdre et avaient su prendre un ascendant psychologique, comme l’avait remarqué Löw. Les battre n’avait pas été une mince affaire. S’imposer en quart de finale n’a pas non plus été une partie de plaisir. Mais on s’attendait à ce que les Français se montrent plus coriaces, eux qui étaient si convaincants depuis le début de la compétition a rappelé le Die Tageszeitung.