Dans une colonne publiée sur le site Internet du monde, Pape Diouf calme l’optimisme ambiant et juge sévèrement l’équipe de France après son parcours à la Coupe du monde.
Les Bleus n’ont eu à déplorer aucune erreur ni faute d’arbitrage qui pût leur être préjudiciable. A contrario, Pogba, Sakho et Giroud auraient dû légitimement recevoir un carton rouge. Tout comme Evra, face au Nigeria, méritait d’être sanctionné d’un penalty. Et je ne parle pas du but injustement refusé au même Nigeria, en dépit de tous les ralentis projetés pour prouver le contraire, assure l’ancien président de l’OM. Dans une compétition comme le tournoi mondial, ce sont là, indubitablement, des facteurs à considérer dans l’appréciation globale d’un parcours. Une compétition 2014 marquée essentiellement par un nivellement des valeurs – par le milieu – rarement constaté à ce niveau. Ce qui explique les résultats contrastés observés et le fait que, d’une partie à l’autre, une même équipe ait montré des visages totalement différents. Les Bleus n’ont pas échappé à cette règle.
Excepté le match contre la Suisse (5-2), les joueurs de Didier Deschamps ont fait mariner leurs supporters dans l’ennui pour celui qui était candidat à la Mairie de Marseille aux dernières élections municipales. Il paraît que les grands hommes sont ceux qui sont capables de donner de l’espoir aux autres. Ce doit être vrai pour Didier Deschamps, même si son équipe se repose pour l’heure davantage sur ses perspectives que sur une construction achevée, conclut-il. Les Bleus apprécieront…