Mamadou Sakho a été un homme de base de Didier Deschamps lors de la Coupe du monde 2014. Après avoir connu plusieurs blessures qui l’ont éloigné de la sélection depuis le mois de septembre dernier, le défenseur de Liverpool assure qu’il n’a pas douté.
Héros de la rencontre entre la France et l’Ukraine il y a un an et demi, Mamadou Sakho n’a disputé que 14 matches de championnat cette saison avec Liverpool, la faute à des blessures récurrentes. Pour autant, l’ancien défenseur du PSG assure qu’il a toujours confiance en lui. Chacun a son avis, moi je ne doute pas, jamais ! Quand je suis là, je suis à la disposition du sélectionneur et je respecte ses choix, a-t-il assuré à nos confrères de L’Equipe, lorsqu’il lui a été demandé si ses absences en sélection sur blessure le font douter.
Pour autant, tout n’a pas été rose au bord de la Mersey depuis son arrivée, il le concède. La barrière de la langue a notamment était pour lui quelque chose de difficile à surpasser. Je suis un homme de caractère. Alors, quand je n’arrive pas à m’exprimer, je suis très frustré ; et si je n’arrive pas à me faire comprendre, c’est encore pire, a-t-il expliqué. Certains me disaient de parler en français, que ça allait me permettre de me lâcher un peu. Sauf que quand je parlais en français sur le terrain, pour des replacements, des trucs comme ça, et que personne ne comprenait, je me disais : Mais non, ça sert à rien ! Faut vraiment que j’apprenne. Cela a pris du temps mais, aujourd’hui, c’est très bien.
Alors que la France s’apprête à affronter le Brésil jeudi, Mamadou Sakho n’a d’ailleurs pas boudé son plaisir : Un France-Brésil est une affiche qu’on ne joue pas tous les jours. Elle a la même saveur, que ce soit en compétition ou en amical. Certains font carrière sans avoir la chance de participer à ce genre de rencontres. Maintenant, on est en phase de préparation pour 2016. Reste à savoir si Didier Deschamps lui fera disputer ce match…