L’équipe de France termine l’année 2014 avec une victoire en match amical contre la Suède (1-0). Dans un Vélodrome dénué d’ambiance, voire parfois hostile, les Bleus ont surtout pêché dans la finition.
L’équipe de France a mis le temps, mais a fini par trouver la faille face à la Suède et son portier Andreas Isaksson, auteur, avant le but français, d’un match exceptionnel. Certes, les Bleus ont souvent manqué de folie dans les trente derniers mètres, ce qui explique qu’il a fallu attendre les dix dernières minutes de jeu et une superbe tête décroisée de Varane sur corner pour ouvrir la marque (1-0, 82e). Mais les tricolores ont eu le mérite de terminer cette année 2014, évidemment marquée par le quart de finale de la Coupe du monde au Brésil, sur une bonne note.
Pour cette rencontre, Didier Deschamps décidé de faire plaisir au public marseillais, en alignant d’entrée de jeu Gignac, Payet, Mandanda et Valbuena. Public qui ne lui a pas forcément très bien rendu. Outre l’absence totale, ou presque, d’ambiance au sein de l’enceinte phocéenne, le public s’est permis de siffler Alexandre Lacazette et surtout Lucas Digne, entré en jeu pour remplacer Layvin Kurzawa blessé. Pas de quoi pousser la FFF à remettre les pieds au Vel’ de sitôt.
Isaksson a tout repoussé, ou presque
Côté terrain, les Bleus ont archi dominé la rencontre. Mais en première période, les hommes de Didier Deschamps, disposé en 4-2-3-1, ont manqué de précision. Kurzawa (10e), Pogba (16e, 45e), Sagna (24e), Valbuena (34e) et Griezmann (35e) ont tous manqué le cadre en bonne position. Côté visiteurs, Thelin est parvenu à se montrer le plus dangereux, forçant Mandanda à s’employer sur un joli enchaînement (42e).
C’est dans le deuxième acte que le show Isaksson a débuté. D’abord en repoussant un bel enchaînement de Gignac, bien servi par Payet (56e). Puis en s’interposant sur une frappe à bout portant de Griezmann (60e). Enfin, Sissoko a lui aussi buté sur le portier suédois, après un joli une-deux avec Lacazette. (80e). En revanche, l’ancien Rennais n’y est pour rien sur l’occasion manquée de Gignac à bout portant (56e) ou encore sur le penalty raté de Karim Benzema en toute fin de match (85e). Au final, cette équipe de France intéressante dans le jeu, a pêché dans la finition. C’est le seul reproche qu’ l’on pourra lui faire mardi soir.