Cinq jours après sa victoire face au Honduras, l’équipe de France a écrasé la Suisse (5-2) vendredi à Salvador. Auteurs d’un match plein, les Bleus n’ont pas tremblé et assurent quasiment leur place en huitièmes de finale.
Huit buts marqués, deux encaissés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’équipe de France entame de la plus belle des manières son Mondial brésilien. Faciles vainqueurs du Honduras dimanche (3-0), les Bleus ont été encore plus impressionnants vendredi soir face à la Suisse (5-2), régalant le public de Salvador de Bahia et compostant quasiment leur billet pour les huitièmes de finale.
Et encore, l’addition aurait pu être plus lourde… Comme en atteste le penalty manqué par Karim Benzema et la transversale trouvée par Yohan Cabaye dans la foulée (33e), l’équipe de France aurait pu l’emporter sur un écart plus conséquent. Auteur de la première frappe dangereuse (6e), l’attaquant du Real Madrid a d’ailleurs buté à plusieurs reprises sur le portier suisse avant de trouver enfin la faille sur un superbe service de l’extérieur du pied de Paul Pogba, à peine entré en jeu (4-0, 67e). Ce but est venu récompenser un très bon match de Benzema, toujours très disponible pour ses coéquipiers et dans tous les bons coups vendredi soir. C’est d’ailleurs lui qui a décalé Blaise Matuidi (2-0, 18e) et Moussa Sissoko (5-0, 73e), preuve de son intelligence dans le jeu et de son sens du collectif.
Avant cela, c’est Olivier Giroud qui avait mis les siens sur les bons rails. Annoncé remplaçant tout au long de la semaine, le Gunner s’est élevé plus haut que tout le monde sur un corner repris de la tête au deuxième poteau (1-0, 17e), lançant l’équipe de France vers la victoire. Excellent dans le jeu en pivot, l’attaquant d’Arsenal s’est lui aussi mué en passeur décisif sur un superbe contre des Bleus, concluant une action rondement menée par un caviar pour Mathieu Valbuena (3-0, 40e). Efficace offensivement, la France aurait pu l’être un peu plus défensivement. Les Bleus ont en effet encaissé deux buts en fin de match par l’intermédiaire de Dzemaili (5-1, 81e) et Xhaka (5-2, 87e), l’un sur un coup franc évitable et l’autre sur un exploit personnel du milieu de terrain de Mönchengladbach. Didier Deschamps ne manquera pas de rappeler à ses troupes ces petits errements mais l’essentiel est ailleurs : l’équipe de France a confirmé sa forme du moment et quasiment assuré sa place en huitièmes de finale. Grâce à ce large succès, elle devait même terminer en tête de sa poule.
Benjamin Feurgard