C’est un retour auquel on ne s’attendait pas forcément. Christophe Jallet est de nouveau en équipe de France, 18 mois après sa dernière sélection. Lors d’un point presse, le joueur de l’Olympique Lyonnais a fait part de son plaisir de retrouver la sélection.
Christophe Jallet s’est présenté avec le sourire lors du point presse de l’équipe de France mardi. Présent pour suppléer l’absence de Mathieu Debuchy sur blessure, le latéral droit lyonnais profite aussi à 31 ans de l’absence d’un vivier compétitif à ce poste en France. Pour autant, il n’as pas volé sa place, lui qui avant la dernière journée de Ligue 1 était celui qui avait touché le plus de ballons derrière Marco Verratti et Thiago Motta dans le championnat de France. Je ne m’attendais pas forcément à revenir aussi vite, a-t-il tout de même avoué en conférence de presse. En partant à l’OL, je voulais plus de temps de jeu et revoir les Bleus. C’est arrivé plus vite que prévu.
Dix-huit mois après sa dernière sélection, Christophe Jallet a retrouvé un groupe qui avait disputé la Coupe du monde et qui avait renoué avec son publique. De son propre aveu, l’ambiance n’est plus vraiment la même à Clairefontaine. On sent que quelque chose s’est passé, que les joueurs ont vécu quelque chose de grand. Cela crée forcément des liens. Il y a le même état d’esprit agréable à vivre au quotidien et ça se voit que tous ont envie de se retrouver et de vivre ensemble. C’était déjà le cas avant, mais il y a désormais ce petit truc en plus, a expliqué l’ancien joueur du PSG.
Pour son retour chez les Bleus, Jallet pourrait avoir à faire à un gros morceau. S’il est titulaire samedi, il devra surement faire face à Cristiano Ronaldo dans son couloir :Pour moi, c’est le meilleur attaquant du monde. Ce n’est pas pour rien qu’il a reçu un Ballon d’Or. Jouer contre lui, c’est se frotter à ce qui se fait de mieux. Cela m’est déjà arrivé une fois, lors d’un match amical avec le PSG contre le Real. Il est imprévisible, avec des qualités techniques et physiques hors-normes. Mais Jallet aurait aussi l’occasion de prouver que Didier Deschamps pourra toujours compter sur lui.
Benjamin Feurgard