L’équipe de France prépare son Euro dans un an, tandis que le Brésil a entamé un lent travail de reconstruction. Alors, que faut-il attendre de ce match de gala au Stade de France ?
Deschamps contre Dunga
L’un des duels à suivre ne sera pas sur le terrain, mais sur les bancs de touche. Ils étaient les capitaines de leur équipe respective lors de la finale du 12 juillet 1998. De nouveau face à face, le duel entre Didier Deschamps et Dunga nous plonge dans la nostalgie. Loin de nous, il y a cette demi-finale de Coupe du monde en 1958 avec le triplé de Pelé. Plus près de nous, les souvenirs des quarts de finales de Mondial (1986, 2006) et bien évidemment la finale de 1998 qui a porté les Bleus sur le toit du monde refont surface.
Les Bleus, un laboratoire ouvert
Didier Deschamps a refait des Bleus une équipe crédible et aimée de son public. La France est engagée dans un tunnel interminable de matchs amicaux jusqu’à l’Euro 2016. Deschamps dispose d’un peu de temps pour explorer de nouvelles pistes et tenter des expériences. Nabil Fekir est là pour cela. On sera amené à changer en fonction des associations et des affinités techniques. Voilà pourquoi il faut avoir le plus de choix possibles, explique Deschamps.
Un Brésil en reconstruction
Après l’échec traumatisant pour tout un peuple de leur Mondial, les Brésiliens sont en train de reconstruire une équipe et ont choisi pour cela un architecte nommé Dunga dans l’optique de la Copa America (11 juin-4 juillet au Chili). Il reste huit rescapés de l’époque précédente même si on peut imaginer que David Luiz, Marquinhos et Douglas Costa feraient partie de ses plans s’ils étaient en état.
L’attraction Fekir
Dans la catégorie des tauliers, c’est surtout Karim Benzema qui est attendu. En grande forme avec le Real Madrid, l’attaquant n’a plus marqué en bleu depuis le 11 octobre contre le Portugal. Le prodige lyonnais Nabil Fekir sera l’autre attraction côté français. Après avoir fait durer le suspense avant d’opter définitivement pour la France au détriment de l’Algérie, la révélation de la saison en Ligue 1 est tout près de connaître sa première cape.
Parce que Neymar
La France du football n’a pas ce type de joueur dans son réservoir. La Ligue 1 a Zlatan Ibrhimovic, mais Neymar c’est autre chose. Rare Brésilien à son niveau lors du dernier Mondial, l’attaquant du FC Barcelone est devenu le véritable patron de la Seleçao. Dernier représentant de la tradition d’un football technique et créatif, Neymar (42 buts inscrits pour la Seleçao à seulement 23 ans) est l’atout numéro 1 du Brésil avec qui il a inscrit 7 buts lors de ses six dernières rencontres.