Nabil Fékir a fait son choix et c’est bel et bien l’équipe de France. L’attaquant de l’Olympique Lyonnais a expliqué pourquoi il avait choisi les Bleus.
C’est la fin de l’ imbroglio Fékir. Tiraillé entre l’Algérie, le pays dont est originaire ses parents, et la France où il est né, le joueur de l’Olympique Lyonnais a fait son choix : les Bleus. Une décision qu’il a expliqué à nos confrères de L’Equipe. Je me suis entretenu avec Didier Deschamps, qui s’est montré très convaincant. Il m’a dit qu’il comptait sur moi, que j’étais un joueur intéressant, a-t-il expliqué, avant de poursuivre : Il y a une échéance importante qui arrive, l’Euro 2016. J’ai très envie d’y participer. Je suis français d’origine algérienne, et j’en suis très fier, mais j’ai estimé qu’il était de mon intérêt d’opter pour la France.
Il est ensuite revenu sur ses atermoiements. Chacun peut comprendre que je n’étais pas confronté à un choix simple. Je n’avais jamais été sélectionné en équipe de France jeunes. En revanche, j’ai déjà été appelé une fois en Espoirs. Il y a donc une certaine logique à ce qu’après les Espoirs mon ambition soit de rejoindre la grande équipe de France. L’Algérie est une partie de mon coeur, la France aussi. Mon père aurait aimé me voir jouer pour l’Algérie. Mais c’est moi le joueur, c’est moi qui suis sur le terrain. Ce sera l’équipe de France et ça ne changera plus, a assuré Fékir, avant de concéder qu’il avait commis une erreur en appelant Christian Gourcuff, le sélectionneur de l’Algérie, pour lui dire que son choix n’était pas fait.
Après avoir assuré qu’il ne changerait pas d’avis, la France ne disputant que des matches amicaux jusqu’à l’Euro 2016, Nabil Fékir s’est déclaré conscient que la concurrence serait rude chez les Bleus : l y a effectivement de très, très bons joueurs. C’est un risque à prendre et je suis prêt à le prendre. Si je suis appelé chez les Bleus, je sais très bien que ce n’est pas pour être titulaire d’entrée. Une carrière se construit par étapes. La France a les moyens de gagner à nouveau des titres. Toujours est-il que Didier Deschamps dispose désormais d’un atout supplémentaire chez les Bleus et ce n’est pas les supporters français qui s’en plaindront.