Didier Deschamps s’est montré souriant à la veille de la rencontre qui opposera la France au Nigeria, dans le cadre des 8e de finale de la Coupe du monde. Le sélectionneur des Bleus est revenu sur la phase à élimination directe que son équipe allait entamer, mais aussi sur le fait de jouer à 13 heures au Brésil et sur les forces du Nigeria.
Plus que les joueurs, s’il y en a un qui fait l’unanimité au sein de l’équipe de France, c’est bien Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus, arrivé à l’été 2012 pour remplacer un Laurent Blanc au bilan convenable, a réussi à redorer le blason de de l’équipe de France, en qualifiant facilement les Benzema et consorts pour les 8e de finale de la Coupe du monde. Mais désormais, le sélectionneur des Bleus sait qu’il entre dans une phase où la moindre erreur sera payée cash. Le constat, c’est que ce n’est pas comme en poule où on peut toujours se rattraper. Là, la sanction tombe à la fin du match que ce soit à la 90e, à la 120e ou après la séance de tirs au but. On est dans une configuration de Coupe. On l’a préparé de la même façon, avec la même concentration et le même sérieux. La seule différence, c’est qu’à la fin, on reste ou on repart, a expliqué le coach des Bleus en conférence de presse.
Alors que la rencontre se déroulera à 13 heures au Brésil, DD ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. C’est un horaire inhabituel. On a fait en sorte ces 3-4 derniers jours de se caler dessus. Le déroulement de la journée est différent. A cette heure-là, la chaleur est présente. Les Nigérians sont certainement plus habitués que nous, a fait remarquer Deschamps, avant de préciser sur quoi cela pourrait jouer : Il faudra gérer certaines situations, pas nos efforts. Aujourd’hui, je ne peux pas savoir comment les organismes vont réagir. J’ai simplement pu constater hier que les Brésiliens et les Chiliens avaient fini très fatigués.
Sur le Nigeria, Didier Deschamps a déclaré craindre avant tout la puissance et la vitesse de jeu des Super Eagles. C’est une équipe athlétique avec un secteur défensif qui reste bien en place. Devant, il y a de la puissance et de la vitesse avec des joueurs tels que Musa, Emenike et Odemwingie, a expliqué le sélectionneur des Bleus avant de refuser de dire s’il privilégierait l’impact physique ou la vitesse devant pour surprendre les hommes de Stephen Keshi. C’est comme si vous me demandiez qui allait jouer…, s’est amusé Didier Deschamps, comprenant bien qu’il lui était demandé qui il alignerait entre Olivier Giroud et Antoine Griezmann. Mais on ne la fait pas à un vieux briscard comme lui.