Pour le premier jour à Clairefontaine, Didier Deschamps n’a pas éludé les sujets en conférence de presse. La blessure de Steve Mandanda, le statut de Stéphane Ruffier, le rôle des réservistes ou encore la préparation en vue de la Coupe du monde au Brésil : le sélectionneur des Bleus dit tout !
Premier hic pour l’équipe de France, le forfait de Steve Mandanda, et premier sujet posé sur la table en point presse. Confronté à la blessure aux cervicales du gardien de but de l’Olympique de Marseille, le sélectionneur des Bleus a eu d’emblée un mot à son égard. On pense à Steve Mandanda, c’est un gros coup dur pour lui. Il sort d’une saison difficile avec l’OM. C’est quelqu’un qui amène sa joie de vivre. Je suis triste. Ce sont des choses qui arrivent. C’était injouable pour lui.
Invité forcément à rebondir sur le statut de doublure confié à Stéphane Ruffier, réserviste devenu du jour au lendemain n°2 derrière Hugo Lloris, DD laisse encore planer le doute : Il faudra attendre que je discute avec les trois gardiens. Vous le saurez rapidement. Il y a des possibilités, mais Hugo doit être mis dans les meilleures conditions pour être prêt le 15 juin (contre le Honduras, ndlr).
Pas de commentaire sur l’affaire Nasri
Balayant d’entrée la question de la plainte déposée suite aux propos sur Twitter de la compagne de Samir Nasri – Je n’ai rien à dire sur ce sujet là – Didier Deschamps répond aux interrogations sur la place accordée aux six réservistes (Loïc Perrin, Benoît Trémoulinas, Rémy Cabella, Alexandre Lacazette, Morgan Schneiderlin, Maxime Gonalons). J’aurais des entretiens avec eux, comme avec les 23. C’est important d’avoir des gens heureux, même si ce n’est pas la meilleure place. Je ne peux pas leur empêcher d’espérer, mais ils sont là avec le même objectif que nous.
Alors que seulement neuf éléments se sont présentés ce lundi pour le premier rendez-vous à Clairefontaine, dont Benoît Trémoulinas et Eliaquim Mangala qui arrivent avec des soucis à la cheville, le sélectionneur tricolore se dit content et excité d’entamer la dernière ligne droite vers le Mondial brésilien. C’est le début d’une longue aventure avec les premiers joueurs qui sont arrivés. On va entrer dans le vif du sujet. On travaille sur du qualitatif. On ne va pas rentrer dans le dur, il y aura des doubles séances. On adaptera. Avant l’arrivée du gros de la troupe, la venue des Espoirs nous permettra de mixer.
Camille Fischbach, pour Top Mercato