Longtemps mise en difficulté et menée au score à la pause par une solide équipe d’Albanie, l’équipe de France a concédé le nul à Rennes en match amical ce vendredi (1-1). Griezmann, buteur quelques minutes après son entrée en jeu, a évité une deuxième défaite en 2014 aux Bleus.
Le chemin vers l’Euro 2016 est encore long. Et l’équipe de France a encore du boulot si elle veut être prête. Didier Deschamps, s’il en doutait, en a eu la confirmation devant l’Albanie ce vendredi à Rennes. Sur le papier, un adversaire largement à la portée des Bleus séduisants depuis le début de l’année. En réalité, une équipe coriace qui a fait douter Karim Benzema et les siens, longtemps impuissants et peu inspirés face à un solide bloc. Pour au final un match nul presque heureux pour les Tricolores (1-1). Car à la pause, le score était de 1 à 0 en faveur des visiteurs, suite à une combinaison sur corner reprise de la tête par Mavraj, lâché par Pogba (40e).
Trois parades pour Lloris
Les coups de pied arrêtés, une difficulté récurrente pour les Bleus, qui ont encaissé 7 de leurs 8 derniers buts sur cette phase de jeu, et qui ont tremblé sur une tête de Cana sur la barre sur un corner (2e) et sur un autre coup franc en première mi-temps (16e). Disposés en 4-4-2 losange au coup d’envoi, ils ont peiné dans le jeu. Lacazette, titulaire pour la première fois en sélection, n’a pas démérité mais n’a pas pesé non plus, à l’image de sa reprise de volée manquée (18e) ou de sa frappe de loin, la première cadrée pour l’équipe de France juste avant la mi-temps (40e). Les joueurs de Didier Deschamps se sont longtemps procurés des situations de but sans concrétiser, quand les Albanais se procuraient des occasions. Lloris devait s’employer à trois reprises sur de puissantes frappes (51e, 60e, 68e).
Cinquième but pour Griezmann
Le retour à un schéma tactique plus maîtrisé en 4-2-3-1 avec l’entrée de Griezmann à l’heure de jeu a eu un effet bénéfique sur l’animation offensive, plus tranchante. L’attaquant de l’Atletico Madrid s’offrait son cinquième but en sélection moins d’un quart d’heure plus tard, d’une frappe du gauche bien placée suite à un relais avec Jallet (73e, 1-1). La fin du match a été dominée par des Bleus peu en réussite, à l’image d’un Benzema qui s’est réveillé dans la dernière demi-heure (66e, 75e), ou de cette frappe non cadrée de Pogba (78e). Didier Deschamps, qui a offert sa première cape à Kurzawa (entrée en jeu à la 69e) pourra toujours se dire que son équipe n’a toujours qu’une défaite au compteur en 2014, en quarts de finale du Mondial contre l’Allemagne. Pour les autres points positifs de cette soirée, il faudra bien se creuser la tête.