Interrogé dans les colonnes du Parisien, Karim Benzema a évoqué Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Samir Nasri, autres membres de la génération 1987 non retenus pour la Coupe du monde. L’attaquant de l’équipe de France a fait la morale aux deux premiers nommés. Ils ont tous du talent. Prenons-les un par un. Hatem (Ben Arfa), s’il avait suivi le chemin qui lui était promis, aujourd’hui, il jouerait à Barcelone avec Messi. Techniquement, c’est pareil. Après, il a d’autres problèmes. Il faut qu’il travaille dans sa tête pour ne rien lâcher. Ménez ? Quand je suis arrivé en moins de 17 ans en sélection, c’était le plus fort de nous tous. Devant Hatem et Samir (Nasri). Il n’a pas fait les bons choix. Je parle souvent avec lui. Jérémy, c’est comme un frère pour moi, explique Benzema concernant Ménez et Ben Arfa, avant de prendre la défense de Samir Nasri. Samir a réalisé une très bonne saison avec Manchester City. Je ne sais pas pourquoi on lui colle des problèmes, soi-disant qu’il foutrait la merde dans un groupe. J’ai grandi avec lui, je ne l’ai jamais vu mettre le bazar. S’ils travaillent vraiment et qu’ils oublient les parasites autour d’eux, ils peuvent redevenir de très grands joueurs, a ajouté le Madrilène. Ses anciens potes des équipes de France de jeunes apprécieront…