De retour à la Juventus Turin après deux ans d’absence, Massimiliano Allegri a découvert de nouvelles têtes dans son effectif. Parmi elles, l’ancien parisien Adrien Rabiot. Présent en conférence de presse, le technicien italien lui met un coup de pression.
« Il a fait un très grand match contre Milan, mais il lui manque encore un défaut à améliorer : la lucidité devant le but. Avec une telle force, une telle technique et de telles courses, ce n’est pas possible qu’il ne marque pas davantage. Il doit marquer 10 ou 12 buts par saison. Il est comme Bernardeschi. S’il est à la Juventus, il peut difficilement être remis en question en tant que joueur. C’est la tête qui fait la différence dans la carrière d’un joueur et son ambition personnelle à vouloir se sacrifier pour l’équipe avec la méchanceté qu’il a sur le terrain et à l’entraînement. Les détails font la différence. Si j’étais à Rabiot, je serais en colère contre moi-même. Combien de bons joueurs se sont perdus ? En trois ans passés en Italie, il a très peu marqué, ce n’est pas possible. Cette année il va améliorer ces détails. »