L’audience préliminaire d’examen des demandes de renvoi en procès pour fraudes comptables présumées de la Juventus Turin et douze anciens et actuels dirigeants, dont l’ex-président Andrea Agnelli, a été renvoyée au 10 mai.
Elle devrait principalement être consacrée à la question de savoir où se tiendrait un éventuel procès : Turin, Milan ou Rome ? La Juve, club coté en Bourse, plaide en effet pour qu’il ait lieu non à Turin, mais plutôt à Milan, où se trouve la Bourse, ou à Rome, ville accueillant les serveurs effectuant les opérations financières. D’ici ce nouveau rendez-vous judiciaire, la Juve devrait connaître la décision de la justice sportive sur son recours contre la pénalité de 15 points en championnat infligée en janvier par la cour d’appel de la Fédération italienne de football. Ce recours, sur la forme, doit être examiné le 19 avril par les juges du Comité olympique italien (Coni). Toujours du côté sportif, où seul le volet « plus-values » a pour le moment été jugé, d’autres enquêtes sont en cours au sein de la Fédération italienne sur les salaires payés en différé aux joueurs ou sur d’éventuelles ententes entre la Juve et d’autres clubs. Outre ces procédures pénale et sportive en Italie, la Juve est aussi visée depuis décembre par une enquête de l’UEFA sur de possibles « violations financières présumées ».