Lors d’une rencontre avec des lecteurs du Parisien, le président de la FIFA Gianni Infantino a présenté ses projets pour l’avenir ainsi que sa future vision du football.
C’est à l’occasion d’une rencontre exceptionnelle avec des lecteurs du journal Le Parisien que Gianni Infantino a détaillé ses différentes idées pour le football de demain. En premier lieu, le président de la FIFA évoque son idée d’une Coupe d’une monde à 48 équipes. Selon lui, il est nécessaire d’augmenter le nombre de pays participants à un Mondial car la mission de la FIFA est de développer le football au niveau mondial. Or, s’il y un accroissement des nations qualifiées pour ce tournoi, le foot arrivera à se développer dans plus de pays. Infantino détaille également le choix du chiffre de 48 équipes : Les 16 meilleures sont déjà sûres de disputer les phases de groupes. Il en reste 32. Ces 32 disputent, entre elles, un match en début de Coupe du monde, au sein du pays organisateur. Et les 16 vainqueurs rejoignent les 16 déjà qualifiés. L’Italo-Suisse précise que cette modification sera décidée en janvier prochain mais devrait intervenir pour la Coupe du monde 2026.
Du changement dans les règles du jeu
Gianni Infantino a également indiqué qu’il fallait s’attendre à la modification de certaines règles du jeu dans les prochaines années. Sujet particulièrement sensible et cible de nombreuses critiques ou éloges, l’arbitrage vidéo a donné des résultats concluants et devrait rapidement être adopté. J’étais assez sceptique car j’avais peur que la vidéo ait un impact sur la fluidité du jeu. Mais je me suis rendu compte lors des tests que ce n’est pas le cas. On va multiplier ces derniers pendant deux ans et, en mars 2018, on décidera. J’espère qu’on aura l’arbitrage vidéo pour la Coupe du monde 2018, s’est justifié le juriste de 46 ans. Il évoque également la possibilité d’autoriser un quatrième changement lors de prolongations et la règle du hors-jeu pourrait même être réformée, pour ne s’appliquer plus que dans les 16 m.
De la transparence au sein de la FIFA
Le président de la FIFA sait que l’image de son institution a été écornée à cause de nombreux scandales et reconnaît que c’est cette crise qui l’a amené à ce poste : Il est clair d’abord que s’il n’y avait pas eu toute cette crise à la Fifa je ne serais pas là. Je n’aurais pas été élu et je n’aurais même pas été candidat. Pour restaurer l’image de l’instance dirigeante du football mondial, Infantino souhaite qu’il y ait plus de transparence et notamment au niveau financier afin d’éviter des scandales de corruption. C’est pour cette raison qu’il annonce son salaire publiquement, 1,5 million de francs suisses par an (environ 1,4 million d’euros) et ajoute qu’il ne touchera des primes qu’à partir de l’an prochain.