Ils sont pour le moment sept candidats à s’être déclarés candidats à la présidence de la FIFA. Michel Infantino, Tokyo Sexwale, le Prince Ali, le cheikh du Bahreïn Salman, Musa Bility, David Nakhid et Jérôme Champagne seront les adversaires de Michel Platini lors des élections du 26 février prochain. Si le président de l’UEFA peut bel et bien se présenter.
La déchéance de Michel Platini a surement donné des idées à plusieurs personnes. Alors que le président de l’UEFA était annoncé comme le grand favori à la succession de Sepp Blatter, les affaires l’ont rattrapées et il n’est pas encore certain de pouvoir se présenter le 26 février prochain. Pour le moment, ils sont donc 7 à prétendre à la présidence de la FIFA.
A commencer par Michel Infantino. Ce dernier à été intronisé lundi par l’UEFA et pour le moment, ses intentions ne sont pas vraiment claires. Roule-t-il pour Platini et fera-t-il campagne à sa place en attendant la fin de sa suspension et la validation de la candidature du Français ? Est-il juste envoyé par l’instance du football européen pour négocier ses voix avec les autres candidats et faire du lobbying ? Ou bien a-t-il vraiment l’intention de prendre les rennes du football mondial et de mettre Michel Platini de côté ? Pour le moment, la position de l’UEFA est loin d’être claire..
Difficile de savoir qui l’emportera
D’autant que la Fédération allemande avait annoncé vouloir voter pour le Sud-Africain Tokyo Sexwale. L’homme d’affaire à une réputation d’homme intègre et a notamment pris part à l’organisation du Mondial 2010. Il ne sera pas le seul africain représenté, puisque le président de la Fédération libérienne Musa Bility a lui aussi décidé de tenter sa chance. Du côté de la confédération asiatique, le Prince Ali et le cheikh du Bahreïn Salman devront d’abord obtenir les voix de leurs continents, avant de faire partie des candidats crédibles. Bonne nouvelle pour eux, le Sud-Coréen Chung Mong-joon, suspendu pour une durée de 6 ans par le comité d’éthique de la FIFA, ne sera pas un rival. Le Trinidéen David Nakhid devrait pour sa part être soutenu par la CONCACAF.
Enfin, il reste la candidature du Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général de la FIFA. Déjà présent à la dernière élection, il mise sur un programme clair et précis et espère pouvoir faire la différence. Pour le moment, difficile de savoir qui a le plus de chance de toucher le graal au mois de février prochain, mais il devrait y avoir des défection.