Le nom Ancelotti n’aura pas longtemps résonné sur les bancs brésiliens. À peine six mois après son arrivée, Davide Ancelotti a été brutalement écarté par Botafogo, malgré une saison loin d’être catastrophique sur le plan comptable.
Arrivé dans la foulée du limogeage de Carlo Ancelotti au Real Madrid, le jeune technicien de 36 ans n’a pas survécu aux exigences démesurées du club carioca. Sixième du championnat, qualifié pour les tours préliminaires de la Copa Libertadores et auteur d’un bilan de 14 victoires en 32 matchs, Ancelotti fils paye surtout la comparaison avec la saison historique précédente et une relation devenue exécrable avec la direction de la SAF pilotée par John Textor.
En coulisses, la fracture était totale. Botafogo, sacré en Brasileirão et en Libertadores l’an dernier, attendait bien plus. Davide Ancelotti quitte donc le Brésil aussi vite qu’il y était arrivé, avec une expérience express… et un avertissement sévère sur la brutalité du football sud-américain.


