Au lendemain de l’élimination du Los Angeles FC face aux Vancouver Whitecaps (2-2, 4-3 tab) en demi-finale de conférence Ouest, Hugo Lloris n’a pas mâché ses mots. Le gardien français, habituellement mesuré, a vivement dénoncé l’état de la pelouse synthétique du club canadien.
Très remonté après la rencontre, Lloris s’est longuement attardé sur la qualité du terrain artificiel. Avant même d’évoquer la prestation de son équipe, l’ancien capitaine de l’équipe de France a lancé un message clair.
« Je veux être honnête : je suis venu en MLS pour continuer à prendre du plaisir sur le terrain, a déclaré Lloris. L’ambiance était magnifique pour une demi-finale, mais jouer sur une pelouse synthétique de ce niveau est presque inacceptable. »
Le portier de 38 ans a ensuite appelé la ligue et les dirigeants de Vancouver à réfléchir à une amélioration urgente :
« La MLS et le propriétaire du club devraient se pencher sur la question. Ce public et ce stade méritent un terrain de meilleure qualité. »
Il a même conclu avec une remarque piquante destinée à marquer les esprits :
« Même dans les divisions inférieures en France, on trouve de meilleurs synthétiques. La MLS doit faire mieux. »
Une frustration nourrie par le match
Rarement vu dans un tel état devant les médias, Lloris semblait avoir besoin d’évacuer la frustration d’une soirée compliquée. Mené 2-0 à la pause, le LAFC est revenu grâce à un doublé de Son Heung-min (60e, 90e+5), avant de jouer toute la prolongation en supériorité numérique… sans réussir à marquer.
Lors de la séance de tirs au but, Lloris a bien arrêté une tentative — lui qui n’est pourtant pas un spécialiste de l’exercice — mais cela n’a pas suffi. Le Français avait déjà commis une erreur sur le premier but encaissé (39e), peut-être trompé par un rebond capricieux sur cette pelouse qu’il juge « indigne ».
