Gérard Houllier président de la Fédération française de football en 2016 ? Une possibilité que l’intéressé ne dément pas.
A deux ans de nouvelles élections à la Fédération française de football, les potentiels candidats pour succéder à Nöel Le Graët commence à montrer leur visage. Selon toute vraisemblance, l’ancien président de l’En Avant Guingamp ne se représentera pas, lui qui s’était fixé comme objectif l’Euro 2016 avant de prendre sa retraite. Donc, à part si Le Graët revient sur sa décision, c’est à un bataille à trois auquel il faudra s’attendre. Albert Gemmrich, président de la Ligue d’Alsace, pourrait se retrouver face au président de la LFP Frédéric Thiriez et l’ancien sélectionneur des Bleus et DTN Gérard Houllier.
A en croire nos confrères de L’Equipe, celui qui est actuellement directeur sportif des New York Red Bulls ne serait pas contre prendre la tête du football français. Mais pour le moment, il assure n’avoir pris aucune décision. Je n’ai pas de plan de carrière. D’abord, cela me paraît très tôt pour y songer. C’est une élection qui interviendra dans plus de deux ans. Aujourd’hui, je n’y pense pas. Et si j’y pensais, j’en parlerais d’abord à mes proches et aux gens actuellement en place. C’est un peu indécent de parler de la succession de Noël Le Graët, qui fait un très bon boulot. En 2016, j’aurais presque soixante-dix ans. Ma santé jouera un rôle important, a-t-il assuré dans les colonnes du quotidien sportif.
Pour autant, l’intéressé en profite pour déclarer qu’il aurait largement les compétences requises pour occuper ce poste. J’ai le background pour ça. Mais est-ce que j’en aurais envie ? Je n’y ai pas réfléchi. Il faut qu’il y ait un consensus. Et on peut aussi jouer un rôle sans être président. Je peux aider quelqu’un. Je sais qu’il y en a qui murmurent autour de moi en disant : ce serait bien si tu y allais, a-t-il admis. Mon nom est évoqué. Dans ma carrière, j’ai toujours été concentré sur ce que je faisais. Après, des opportunités se sont présentées… Prendre des risques, je sais faire. J’ai déjà côtoyé des présidents de fédé, mais il faudrait déjà que je me penche sur la nature de cette fonction, en quoi consiste le job. Mais à ce stade, aujourd’hui, je ne suis pas dans ce mode de réflexion. Toujours est-il que Gérard Houllier devrait avoir un rôle à jouer en 2016 dans les instances dirigeantes du football français…