Alors que l’équipe d’Arne Slot célébrait son sacre en Premier League lors de l’ultime journée du championnat, Harvey Elliott a dû être réconforté par son père, Scott. La réalité le rattrapait : il venait sans doute de communier pour la dernière fois avec le Kop, ce public qu’il chérit tant.
Harvey Elliott, annoncé sur le départ cet été, a brillé avec l’équipe d’Angleterre Espoirs lors de l’Euro U21. Il s’est imposé comme le véritable meneur de jeu de la sélection de Lee Carsley, et ses prestations remarquées ont considérablement accru son attractivité sur le marché.
Avant même le coup d’envoi du tournoi, Fulham — son club formateur —, Brighton, West Ham et le RB Leipzig avaient déjà manifesté leur intérêt. D’autres devraient désormais s’ajouter à la liste, tant le joueur de 22 ans a confirmé tout son potentiel sur la scène internationale.
Liverpool espérait initialement tirer quelque 40 millions de livres de sa vente. Mais la cote du jeune ailier, recruté pour seulement 4 millions en provenance de Fulham il y a six ans, est désormais en pleine ascension.
Elliott savait depuis plusieurs mois que son aventure à Anfield touchait à sa fin. Et si son départ s’annonce douloureux, c’est parce que, malgré ses origines dans le sud de l’Angleterre, il s’est toujours senti Scouser dans l’âme, depuis que son père — fervent supporter des Reds — l’a emmené à Anfield pour la première fois, alors qu’il n’avait que trois ans.
En 2018, père et fils s’étaient rendus ensemble à Kyiv pour assister à la finale de Ligue des champions contre le Real Madrid. Mais la saison passée, Elliott n’a été titularisé que deux fois en Premier League — et ce, uniquement après que Liverpool ait officiellement décroché le titre.
À présent, l’heure est venue pour lui de faire un choix : suivre son cœur, ou bien écouter sa tête.