Alors qu’elle était attendue au siège de la FFF ce mardi pour l’entretien préalable à son licenciement, Florence Hardouin ne s’y est pas présentée. Elle ne sentait pas psychologiquement prête à revenir dans les locaux de la FFF, au risque de recroiser son ancien patron Noël Le Graët qui se rend régulièrement boulevard de Grenelle.
Attendue au siège de la FFF ce mardi en vue d’un entretien préalable à son licenciement pour faute grave, Florence Hardouin ne s’y est pas présentée. Elle en a averti le président de la FFF Philippe Diallo, qui devait la recevoir. Selon les informations de RMC Sport, Hardouin ne se sentait pas psychologiquement prête à se rendre au siège de la 3F, avec la crainte de se retrouver face à son ancien patron Noël Le Graët, qui revient de temps en temps dans les locaux. Florence Hardouin avait accusé Noël Le Graët de « harcèlement sexuel et moral », selon des révélations faites par sa porte-parole Dominique Rouch dans les colonnes du Monde du vendredi 27 janvier.
Elle avait été hospitalisée après avoir fait un infarctus à la suite de sa mise à pied. Son entretien était initialement prévu le 20 janvier mais avait été reporté deux fois à cause de son hospitalisation, pour être fixé au mardi 21 février. Hardouin n’est légalement pas obligée de se rendre à son entretien. Une notification écrite de son licenciement pourrait lui être envoyée, auquel cas celle-ci serait dénoncée par ses avocats. Une négociation entre les deux parties pourrait également intervenir afin d’éviter les prud’hommes.
Pour rappel, Florence Hardouin avait été mise à pied le 11 janvier à la suite du rapport d’audit accablant pour elle-même et Noël Le Graët sur les agissements des deux protagonistes au sein de la FFF. La future ex-employée de la 3F était décrite comme « une directrice générale engagée mais dont les méthodes brutales et le comportement jugé erratique ne lui permettent plus d’exercer une autorité reconnue. »