Le Barça n’a toujours pas finalisé le dossier Antoine Griezmann. La somme de 120 millions d’euros n’a toujours pas été versée au joueur pour que celui-ci rachète la clause libératoire son contrat avec l’Atlético de Madrid. Ironie du sort, les Colchoneros, qui ont déjà recruté Joao Félix pour 126 millions d’euros, commencent à s’impatienter !
Les vacances d’Antoine Griezmann ont bon dos. Officiellement, c’est parce que le Français est en congés que le dossier n’est pas finalisé. Mais personne n’est dupe. Le FC Barcelone retarde l’échéance. La principale raison invoquée est technique : le Barça étudie la formule la plus appropriée pour que Griezmann puisse payer sa clause sans être lésé d’un point de vue fiscal.
Un problème fiscal ?
Logiquement, le Français est le premier intéressé à ne pas subir de préjudice économique auprès du Trésor au cas où il doive devoir payer personnellement les 120 millions d’euros de sa clause d’annulation. Alors il accepte ce délai. Pourtant, selon les experts fiscaux, la situation est claire. Comme il s’agit d’une clause de résiliation, la transaction ne serait pas soumise à la TVA : le paiement de la clause est couvert par le décret royal 10006/1985, dont l’article 16 autorise le joueur à résilier unilatéralement son contrat.
L’ombre de Neymar
L’autre raison beaucoup moins avouable de ces tergiversation est moins avouable. Le Barça négocie avec le PSG le retour de Neymar. Contraint par les règles du fair play financier, il ne pourra pas réaliser les deux opérations de front. En clair, ce sera soit le Français, soit le Brésilien.
La victime collatérale de ces atermoiements est l’Atlético Madrid. Le club sait depuis de nombreux mois que Griezmann va partir, mais sait toujours pas quand il va collecter les 120 millions d’euros de cette opération !