Gérard Lopez était de passage dans l’After Foot sur RMC. Le président des Girondins de Bordeaux s’est défendu, il estime ne pas être le seul responsable de la situation qui touche le club.
Officiellement relégué en National par la DNCG, les Girondins de Bordeaux sont au plus mal. Le club a tout de même un dernier espoir avec un recours devant le CNOSF. En plein cœur de cette crise se trouve Gérard Lopez. Le président bordelais a pris la parole et s’est défendu dans l’After Foot sur RMC.
« Bordeaux, comme Lille, étaient en difficulté financière (avant son arrivée), assure-t-il. Ces clubs ne peuvent pas exister sans vente de joueurs. Il y a toujours une perte structurelle dans ces clubs. La seule façon de fonctionner, c’est de faire des investissements dans les joueurs. J’applique un modèle qui réussit bien dans d’autres industries. », a déclaré Gérard Lopez.
Il a ensuite ajouté : « C’est une famille (Bordeaux, ndlr) qui vit son deuxième plan social en deux ou quatre ans. Je peux comprendre qu’ils soient tristes, qu’ils en veulent à la gestion, à moi. Mais c’est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens. (…) Un plan social, c’est hyper douloureux pour le club. Mais même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget deux fois ou trois fois et demi plus élevé que celui de Toulouse ».