A 37 ans, Williams Gallas a pris la décision de mettre fin à sa carrière de footballeur. Le désormais ex-défenseur était libre après une pige en Australie.
C’est quelque chose qui n’est pas très facile à annoncer. On se dit qu’on peut toujours continuer, mais bon, je pense qu’aujourd’hui je ne peux plus. Williams Gallas n’a pas voulu forcer. Ni même s’offrir une dernière aventure en Inde, comme ses anciens coéquipiers Robert Pirès et Fredrik Ljungberg. Sur l’Equipe 21, le défenseur a annoncé prendre sa retraite sportive à l’âge de 37 ans, après une ultime pige en Australie, à Perth Glory.
Passé par l’INF Clairefontaine, où il a côtoyé Thierry Henry, Gallas aura été formé à Caen avant de se révéler à l’OM. C’est ensuite en Angleterre qu’il s’est construit sa réputation, passant douze ans à arpenter les grands clubs londoniens : Chelsea, Arsenal puis enfin Tottenham. A la clé, deux titres de champions avec les Blues de José Mourinho (2005 et 2006), une League Cup et un Community Shield (2005). Et quelques polémiques à chaque changement de club, en raison de l’inimité entre Chelsea, les Gunners et les Spurs.
Gallas, c’est aussi 84 sélections en équipe de France entre 2002 et 2010. De quoi lui permettre de remporter la Coupe des Confédérations en 2003 et de participer à la finale de la Coupe du monde 2006. Mais aussi de se brouiller avec Samir Nasri, son coéquipier de l’époque à Arsenal. Sa carrière internationale s’est terminée en 2010, après un France – Afrique du Sud qui restera dans les mémoires comme la conclusion d’une Coupe du monde honteuse, ternie par la grève du bus de Knysna à laquelle il aura participé.