Nouvelles révélations des Football Leaks, publiée par Mediapart, Sergio Ramos aurait été blanchi après avoir subi un contrôle antidopage positif. L’UEFA a conclu à une erreur administrative d’un médecin du club merengue. Le Real Madrid dément.
Si l’on en croit Mediapart, le défenseur du Real Madrid a été contrôlé positif à la dexaméthasone, un corticoïde, au soir du 3 juin 2017 (finale de la Ligue des Champions face à la Juventus). Le Madrilène a indiqué avoir reçu un traitement pour des douleurs à l’épaule et au genou, lequel n’avait pas été spécifié comme il aurait dû l’être. Or le médecin du club avait déclaré des injections au Celestone Chronodose, bétaméthasone, un autre corticoïde. Le médecin madrilène a finalement plaidé l’erreur administrative, laquelle a été jugée « très probable » par l’expert de l’UEFA, qui l’a blanchi.
Deux entorses aux règlements antidopage ?
Mediapart rapporte également un autre évènement, datant du 15 avril 2018, après un match contre Malaga. Sergio Ramos ne se serait présenté au contrôle antidopage qu’après avoir pris sa douche, ce qui est interdit. Il n’a finalement pas été sanctionné par l’agence antidopage espagnole : « Les résultats de l’enquête n’ont mis au jour aucun fait qui pourrait permettre de conclure à l’existence d’un acte violant la réglementation antidopage », a-t-elle fait savoir au média.
Le Real Madrid a publié un communiqué. « En ce qui concerne les informations publiées par Der Spiegel concernant notre capitaine Sergio Ramos, le club déclare ce qui suit : Sergio Ramos n’a jamais enfreint le règlement sur le contrôle antidopage. L’UEFA a demandé des informations complémentaires et a clos l’affaire immédiatement après vérification de ses experts et ceux de l’Agence mondiale antidopage. En ce qui concerne le reste du contenu de la publication, le club ne souhaite pas se prononcer sur son caractère infondé », a indiqué le club merengue sur son site officiel.